Les avocats du maire de Dakar se sont prononcés sur la décision de la Cour de justice de la CEDEOA condamnant l'État du Sénégal dans l'affaire Khalifa Sall. En conférence de presse, ce vendredi, Me Ciré Clédor Ly et ses confrères exigent de l’Etat, la libération immédiate de leurs clients.
Pour Me Ciré Clédor Ly, « jamais la Cour de Justice de la CEDEAO n'a rendu un verdict aussi limpide. L'État du Sénégal communique de fausses informations et polémique avec des arguments stériles. L'État à travers des médias inféodés propage des contrevérités enrobées dans des déclarations inimaginables ».
Selon les avocats, aucun État n'a le droit de jeter le discrédit sur les juridictions internationales ou communautaires auxquelles il a librement adhéré et auprès desquelles il s'est engagé à respecter les décisions.
Ils soutiennent que « la ratification d'une convention ou d'un traité international a pour conséquence immédiate, l'abandon d'une parcelle de la souveraineté nationale au profit et dans l'intérêt de la communauté ».
Toutefois, ils demandent à la Cour d'appel de Dakar d'enrôler le dossier sur la liberté provisoire de Khalifa Sall et ordonner la libération immédiate des prévenus. En outre, il sollicite à l'audience du 9 juillet l'annulation d'office du jugement rendu en première instance pour amener le ministère public à revoir sa copie.
Pour Me Ciré Clédor Ly, « jamais la Cour de Justice de la CEDEAO n'a rendu un verdict aussi limpide. L'État du Sénégal communique de fausses informations et polémique avec des arguments stériles. L'État à travers des médias inféodés propage des contrevérités enrobées dans des déclarations inimaginables ».
Selon les avocats, aucun État n'a le droit de jeter le discrédit sur les juridictions internationales ou communautaires auxquelles il a librement adhéré et auprès desquelles il s'est engagé à respecter les décisions.
Ils soutiennent que « la ratification d'une convention ou d'un traité international a pour conséquence immédiate, l'abandon d'une parcelle de la souveraineté nationale au profit et dans l'intérêt de la communauté ».
Toutefois, ils demandent à la Cour d'appel de Dakar d'enrôler le dossier sur la liberté provisoire de Khalifa Sall et ordonner la libération immédiate des prévenus. En outre, il sollicite à l'audience du 9 juillet l'annulation d'office du jugement rendu en première instance pour amener le ministère public à revoir sa copie.