«14 ans, depuis que je suis avocat, c’est la première fois que je voit un communiqué de presse, un long communiqué mettant fin à un contrat entre un avocat et son client », déclare Me El Hadj Diouf qui précise que « les relations entre l’avocat et son client, quand il y a abus de confiance, soit l’avocat claque la porte ou le client dit à l’avocat ne me défendait plus. Quand le client n’est pas content, il le dit à son avocat et le compagnonnage s’arrête ».
« J’ai tout donné à Hissein Habré. Physiquement, moralement, professionnellement, j’ai tout donné. 14 ans années durant. C’est comme ça que je suis payé aujourd’hui. Et, qu’est ce que j’ai fait moi ? J’invite la presse de mon pays a été plus rigoureuse dans l’analyse. Est-ce qu’on vous a montré un délit que j’ai commis ? Une faute que j’ai commise ? Est ce que j’ai vendu mon client ? Est ce que j’ai posé un acte qui montre que j’ai trahis M. Habré? Tout ce que j’ai fait depuis que je le défends c’est dans son intérêt", martèle le tonitruant avocat qui revient sur les démarches qu’il a eues à faire pour la défense de son client. « La rencontre qui a eu lieu entre Déby et moi, entre dans le cadre de la recherche de solution pour qu’il quitte la prison, pour qu’il soit libre. J’ai fait "Khartoum" pour lui. Au sommet de l’Union Africaine (UA), chez El Béchir, c’est lui qui m’avait envoyé là-bas. J’étais à Addis Abéba pour lui en rencontrant les chefs d’Etat au sommet de l’UA, j’ai fait le sommet de Banjul en juillet 2006, 2011 à Addis Abéba, France Afrique à Bamako, je l’ai fait. Il m’a toujours envoyé dans les rencontres internationale et aux chefs d’Etats", enfonce Me El Hadji Diouf qui est loin d'en avoir fini.
"Quand je devais voir Idriss Déby, je dois lui demandé l’autorisation ? Je ne suis pas l’employé de Habré. Je ne suis pas son secrétaire ou son maître de camp. Des avocats qui ont peur de leur client, on le voit actuellement au tribunal. Qui tremble quand le client les appelle, ça ce n’est pas El Hadj Diouf parce qu'on a été ancien président de la République et pour rencontrer Déby, il faut trembler. Je ne suis pas comme ça ».
"Personne ne peut me corrompre moi. Et Kadhafi était plus riche que Déby. Mais Kadhafi n’a jamais posé un geste allant dans le sens de rendre la vie commode à mon client Habré. Il a posé des actes qui me poussent à aller vers lui. Et quand j’ai vu que Déby refuse toutes collaboration avec les chambres africaines. Quand je voie Déby réclamé son argent aux chambres africaines, quand je voie Déby refuse d’envoyer les gens réclamé par la chambre africaine, etc. Je suis près à monter un comité pour ce procès... », tance la robe noire qui jure sur le Saint Coran que tout ce qu’il a fait, c’est dans l’intérêt de Habré. Me El Hadji Diouf faisait face à la presse après les accusations de son client qu'il aurait changé de camp en rencontrant le président Tchadien dernièrement à Dakar.
« J’ai tout donné à Hissein Habré. Physiquement, moralement, professionnellement, j’ai tout donné. 14 ans années durant. C’est comme ça que je suis payé aujourd’hui. Et, qu’est ce que j’ai fait moi ? J’invite la presse de mon pays a été plus rigoureuse dans l’analyse. Est-ce qu’on vous a montré un délit que j’ai commis ? Une faute que j’ai commise ? Est ce que j’ai vendu mon client ? Est ce que j’ai posé un acte qui montre que j’ai trahis M. Habré? Tout ce que j’ai fait depuis que je le défends c’est dans son intérêt", martèle le tonitruant avocat qui revient sur les démarches qu’il a eues à faire pour la défense de son client. « La rencontre qui a eu lieu entre Déby et moi, entre dans le cadre de la recherche de solution pour qu’il quitte la prison, pour qu’il soit libre. J’ai fait "Khartoum" pour lui. Au sommet de l’Union Africaine (UA), chez El Béchir, c’est lui qui m’avait envoyé là-bas. J’étais à Addis Abéba pour lui en rencontrant les chefs d’Etat au sommet de l’UA, j’ai fait le sommet de Banjul en juillet 2006, 2011 à Addis Abéba, France Afrique à Bamako, je l’ai fait. Il m’a toujours envoyé dans les rencontres internationale et aux chefs d’Etats", enfonce Me El Hadji Diouf qui est loin d'en avoir fini.
"Quand je devais voir Idriss Déby, je dois lui demandé l’autorisation ? Je ne suis pas l’employé de Habré. Je ne suis pas son secrétaire ou son maître de camp. Des avocats qui ont peur de leur client, on le voit actuellement au tribunal. Qui tremble quand le client les appelle, ça ce n’est pas El Hadj Diouf parce qu'on a été ancien président de la République et pour rencontrer Déby, il faut trembler. Je ne suis pas comme ça ».
"Personne ne peut me corrompre moi. Et Kadhafi était plus riche que Déby. Mais Kadhafi n’a jamais posé un geste allant dans le sens de rendre la vie commode à mon client Habré. Il a posé des actes qui me poussent à aller vers lui. Et quand j’ai vu que Déby refuse toutes collaboration avec les chambres africaines. Quand je voie Déby réclamé son argent aux chambres africaines, quand je voie Déby refuse d’envoyer les gens réclamé par la chambre africaine, etc. Je suis près à monter un comité pour ce procès... », tance la robe noire qui jure sur le Saint Coran que tout ce qu’il a fait, c’est dans l’intérêt de Habré. Me El Hadji Diouf faisait face à la presse après les accusations de son client qu'il aurait changé de camp en rencontrant le président Tchadien dernièrement à Dakar.
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