Il ne lâche pas du lest. L’avocat de l’ancien président tchadien Hisséne Habré dans les liens de la détention au Sénégal depuis le 2 juillet dernier pour crime de guerre, tortures et crime contre l’humanité réagit par rapport aux perquisitions chez son client cette semaine. « On va porter plainte contre X, contre des bandits qui se sont infiltrés dans la maison de Habré et qui ont fait des actes de violences contre son avocat et sur lui-même ». Revenant sur le film de la descente des forces de l’ordre, la robe noire d’asséner. « Ils étaient venu voler de l’argent et ils n’ont rien trouvé. A la place, ils ont fracassé le coffre-fort qui contenait l’or de madame Habré, ils l’ont volé ils ont enlevé, volé les ordinateurs des élèves et étudiants. C’est ça qu’ils appellent documents, des archives pour manipuler l’opinion ».
Me El Hadji Diouf d’enfoncer le clou : « Quand Hissène Habré leur a demandé l’ordonnance qui autorise la perquisition, c’est à la limite s’ils ne lui ont pas dit : aller vous faire f… ». Mais le pire pour le tonitruant avocat en conférence de presse hier, c’est que « de 07 heures à 19 heures, ils l’ont empêché de manger, de boire avec son âge, d’aller aux toilettes, de faire ses ablutions et de prier » et le silence des défenseurs des droits de l’homme qui sont « restés insensibles après tout ce qui s’est passé ».
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