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Sur les supposés armes que Hissène Habré garderait chez lui et dont le procureur général a fait cas lors de sa rencontre avec les journalistes, l’avocat de l’ex-président Tchadien a estimé que ces propos constituent «une injure faite au peuple sénégalais». Et de s’interroger : «Il devrait nous dire quelles sont ces armes. Sommes-nous dans un Etat ? Est-ce que l’Etat n’a pas les moyens d’arrêter quelqu’un qui détient des armes illégalement ? C’est injure faite au peuple Sénégalais. C’est extrêmement grave ce que le procureur général a dit», a-t-il clamé.
Le Conseil de Hissène Habré regrette et signale que «c’est triste d’entendre un Etat dire que tel citoyen détient des armes mais l’Etat ne peut pas les récupérer. C’est comme si l’Etat ne disposait pas suffisamment de forces et de moyens pour arrêter quelqu’un qui détiendrait des armes de façon illégale. La thèse même n’est pas plausible et acceptable».