« Cette juridiction, créée en 1992 par le Président Abdou Diouf et le Parti socialiste, et cela avant l’arrivée au pouvoir du Président Wade, n’a pas pu connu de changement ni dans le mode de désignation de ses membres ni dans son fonctionnement », soutient Me Madické.
En ce qui concerne la crédibilité des cinq sages du Conseil constitutionnel, il dira par ailleurs que « les membres du Conseil constitutionnel sont d’éminents juristes dont la compétence avérée est reconnue internationalement ».
« En conséquence, le gouvernement du Sénégal, fidèle aux principes qui gouvernent la République, veillera à ce que la décision du Conseil constitutionnel du 29 janvier dernier soit scrupuleusement respectée et prendra toutes les dispositions requises pour l’organisation d’élection libres et transparentes », promet le ministre des Affaires étrangères.
Pour l’élection proprement dite, Me Madické a promis que « le gouvernement ne ménagera aucun effort pour que l’élection présidentielle du 26 février prochain soit à la fois libre, démocratique, transparente et crédible ».