Me Wade brandit ses trophées à la tête du Sénégal



Le candidat de la majorité présidentielle ne manquera, certainement, pas d’arguments pour faire face à ses adversaires pendant les prochaines joutes électorales.

Dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères du journal burkinabé «Le Pays», le Président de la République, Me Abdoulaye Wade a cité des actions phares réalisées au cours de son magistère. «Une vingtaine de quotidiens, un dizaine d’hebdomadaires, 18 mensuels, cinq télévisions, plus de 200 radios, 166 partis politiques, plus de 120 syndicats, un code de la presse plus que révolutionnaire», a compté Me Wade qui poursuit que «le chômage est en net recul» dans son pays.

Aussi, s’est-il réjoui de l’organisation du Festival mondial des arts nègres (FESMAN) – il a lieu dans 3 jours - qui permettra à l’Afrique de transmettre au reste du monde un message pour le 21esiècle avec un monument qui «va sortir le monde noir des profondeurs de l’obscurantisme».

Par ailleurs, le Secrétaire général national du parti démocratique sénégalais (PDS), vient de mettre fin aux desiderata de l’ancien Premier ministre. Selon lui, Idrissa Seck ne peut pas se présenter à la Présidentielle de 2012 pour compte du PDS. selon lui, il ne peut pas avoir deux candidats dans un même parti.
Dans un autre registre, le Président de la République n’a pas manqué de revenir sur le débat sur sa candidature. Sur cette question Me Wade a fait savoir qu’en tant qu’expert, il ne pouvait pas tailler la branche sur laquelle il est assis. «Est-ce possible pour le Dr en droit que je suis, avocat international, consultant et agrégé des Sciences économiques d’inspirer des réformes constitutionnelles qui me conduiraient au suicide politique ?», a interrogé Me Wade qui réfute l’idée selon laquelle il tripatouille la Constitution. «J’améliore notre Constitution», a-t-il soutenu.





Charles Thialice SENGHOR

Mardi 7 Décembre 2010 12:57


Dans la même rubrique :