En choississant le trio Bergé-Pigasse-Niel les journalistes du quotidien Le Monde n'ont pas donné la préférence au mieux-disant financier. Les deux offres portent sur un montant sensiblement égal d'une centaine de millions d'euros pour recapitaliser le groupe, dont 10 millions à présenter immédiatement pour redresser la trésorerie. Les journalistes ont finalement donné l'avantage au projet qui maintient les effectifs et prévoit un rapprochement entre le quotidien papier et Le Monde Interactif, son site internet.
Mais surtout Pierre Bergé a offert des garanties d'indépendance aux salariés du Monde : il propose de maintenir les actionnaires de référence du groupe au niveau de la minorité de blocage, quelle que soit l'évolution de la composition du capital. L'offre Perdriel-Prisa-Orange prévoyait une centaine de suppression d'emplois. Mais peut-être aussi la société des rédacteurs a-t-elle voulu manifester son indépendance après la prise de position de Nicolas Sarkozy en défaveur de l'option qui a finalement été retenue. Après ce vote déterminant des journalistes, le conseil de surveillance du groupe doit se prononcer lundi 28 juin.
Mais surtout Pierre Bergé a offert des garanties d'indépendance aux salariés du Monde : il propose de maintenir les actionnaires de référence du groupe au niveau de la minorité de blocage, quelle que soit l'évolution de la composition du capital. L'offre Perdriel-Prisa-Orange prévoyait une centaine de suppression d'emplois. Mais peut-être aussi la société des rédacteurs a-t-elle voulu manifester son indépendance après la prise de position de Nicolas Sarkozy en défaveur de l'option qui a finalement été retenue. Après ce vote déterminant des journalistes, le conseil de surveillance du groupe doit se prononcer lundi 28 juin.