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Médias: dépénalisation des délits de presse, une erreur monumentale selon l'ADEETéls.

L'Association de Défense des usagers de l’Eau, de l’Electricité, des Télécommunications et des Services (ADEETélS) qui fête ses 20 ans d’existence a fait face à la presse ce mercredi matin pour entre autres faire le bilan de son parcours, dégager ses nouvelles orientations etc. Mais aussi pour faire le point sur l’actualité.



Médias: dépénalisation des délits de presse, une erreur monumentale selon l'ADEETéls.
L’Association de Défense des usagers de l’Eau, de l'électricité, des Télécommunications et des Services (ADEETélS) a exprimé toute son opposition à la dépénalisation du délit de presse. «Nous sommes contre parce que nous, société sénégalaise, nous estimons que attenter à l’honneur de quelqu’un est pire que de le tuer» a soutenu le Trésorier de l’ADEETélS, Mamadou Anne. Il a donné l’exemple de Mme Aïda Mbodji. Lorsqu’on a attenté à sa vie privée, a-t-il dit, Aïda Mbodji avait des enfants qui sont de hauts fonctionnaires de l’Etat. Ces gens n’osaient pas sortir de leurs bureaux avant le crépuscule.

Le Trésorier de l’ADEETélS a indiqué que «nous ne pouvons pas banaliser ce problème là. Parce qu’il est de mode que de dire : laisser les gens insulter» a-t-il remarqué. Et d’ajouter: «on se plaint toujours des coups de cravache des policiers mais je vous assure que je préfère les coups de cravache des policiers qu’une ou deux flèches de votre part».

Monsieur Anne d’insister: «nous, au niveau du Sénégal où nous sommes naît, nous savons que attenter quelqu’un c’est pire que de le tuer. Voila la raison pour laquelle, nous avons dit clairement que nous pensons profondément que la responsabilité, ça va avec. On ne peut pas dire à quelqu’un : «quelque soit ce que tu feras tu es libre». Pour lui, les gens ont dit qu’ils vont demander 5 millions ou 10 millions, mais l’honneur de quelqu’un n’a pas de prix.

Mamadou Anne est d’avis que «dans ce Sénégal, nous estimons que c’est une erreur monumentale que de vouloir dépénaliser, tel qu’on le présente actuellement. Autrement dit vous faites un délit, vous n’êtes pas punis».

Sur la même lancée, le Président de l’ADEETélS, par ailleurs Président honoraire de l’ordre des dentistes, Ahmadou Aïdara de faire comprendre: «quand un dentiste fait une erreur professionnelle, il est déféré devant moi et un conseil. On le punit. Quand nous nous réunissons c’est un magistrat du conseil d’Etat qui siège avec nous en disciplinaire(…). Pourquoi un journaliste, bon Dieu, s’il fait une faute professionnelle, il ne serait pas condamné ?» s’est-il demandé avant de poursuivre «pourquoi moi médecin, si j’ai fait une faute, on me condamne on me met en prison et pourquoi vous journaliste, quand vous faites une faute on ne vous condamne pas, j’aimerais bien avoir la réponse».

Papa Mamadou Diéry Diallo

Mercredi 28 Juillet 2010 - 16:03


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