Le journaliste n’a pas le droit de tout dire, de tout dévoiler surtout quand cela n’a aucun intérêt pour le public. Dans ce cas, il doit épargner la vie privée des individus, fussent-ils des hommes politiques. Telle est la quintessence de l’Ecole de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) qui s’est tenue ce samedi 27 juin au siège de la Fondation Friedrich Ebert. Cette conférence qui s’est déroulée autour du thème «média et droit privé au Sénégal». Il a été introduit respectivement par Mbaye Sidy Mbaye ancien porte-parole du Conseil pour le respect de l’Ethique et de la Déontologie (CRED) et chargé de cours à l’ISSIC, Djiby Diakhaté sociologue et Me Assane Dioma Ndiaye président de l’Organisation Nationale pour les droits de l’homme (ONDH).
Le président de l’ONDH, Me Assane Dioma Ndiaye a déclaré que «les médecins sont soumis à un secret médical à fortiori le journaliste». Selon lui, «même la déclaration de patrimoine devrait être un élément de la vie privée. Et pour le citoyen lambda cela révèle de la vie privée». L’avocat a estimé que «le journaliste ne peut pas divulguer l’image d’une personne sans son autorisation car qu’il y a des images qui portent atteintes à une personne et le journaliste n’a pas le droit de les montrer. La loi appelle ce genre de situation la préemption d’innocente».
Assane Dioma Ndiaye est revenu sur l’affaire Massamba Seck qui a été victime de «barbarie» de la part de la police espagnole. De son avis, «le communiqué de l’ambassadeur d’Espagne au Sénégal ne devrait pas diffuser. Les journalistes devaient refuser d’entériner cette autojustification. Il s’est avéré que cette information est fausse, on a souvent dit que la presse est manipulée».
Le sociologue Djiby Diakhaté a mis l’accent sur l’argent qui est, selon lui, la source de tous les problèmes. «Pour de l’argent les hommes sont prêts à tout et c’est ce qui peut amener l’autre à discrétiser son prochain en évoquant sa vie privée» a-t-il révélé. Il a, en outre, suggéré que «les gens qui aspirent à de très hautes fonctions doivent être eux aussi responsables». Djiby Diakhaté a souligné «les journalistes sont importants pour la population et ils ont un impact, ils doivent savoir raison garder».
Le chargé de cours de l’éthique et de la déontologie à l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication (ISSIC), Mbaye Sidy Mbaye a, pour sa part, affirmé que «la presse a un avantage concurrentiel». Il a soutenu que «cette école de la convention permet d’aider le journaliste à sortir dans les situations dangereuses». L’ancien porte-parole du CRED a, par ailleurs, invité les journalistes de se remettre en cause et de ne pas franchir la ligne rouge.
Le président de l’ONDH, Me Assane Dioma Ndiaye a déclaré que «les médecins sont soumis à un secret médical à fortiori le journaliste». Selon lui, «même la déclaration de patrimoine devrait être un élément de la vie privée. Et pour le citoyen lambda cela révèle de la vie privée». L’avocat a estimé que «le journaliste ne peut pas divulguer l’image d’une personne sans son autorisation car qu’il y a des images qui portent atteintes à une personne et le journaliste n’a pas le droit de les montrer. La loi appelle ce genre de situation la préemption d’innocente».
Assane Dioma Ndiaye est revenu sur l’affaire Massamba Seck qui a été victime de «barbarie» de la part de la police espagnole. De son avis, «le communiqué de l’ambassadeur d’Espagne au Sénégal ne devrait pas diffuser. Les journalistes devaient refuser d’entériner cette autojustification. Il s’est avéré que cette information est fausse, on a souvent dit que la presse est manipulée».
Le sociologue Djiby Diakhaté a mis l’accent sur l’argent qui est, selon lui, la source de tous les problèmes. «Pour de l’argent les hommes sont prêts à tout et c’est ce qui peut amener l’autre à discrétiser son prochain en évoquant sa vie privée» a-t-il révélé. Il a, en outre, suggéré que «les gens qui aspirent à de très hautes fonctions doivent être eux aussi responsables». Djiby Diakhaté a souligné «les journalistes sont importants pour la population et ils ont un impact, ils doivent savoir raison garder».
Le chargé de cours de l’éthique et de la déontologie à l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication (ISSIC), Mbaye Sidy Mbaye a, pour sa part, affirmé que «la presse a un avantage concurrentiel». Il a soutenu que «cette école de la convention permet d’aider le journaliste à sortir dans les situations dangereuses». L’ancien porte-parole du CRED a, par ailleurs, invité les journalistes de se remettre en cause et de ne pas franchir la ligne rouge.
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