Leur marche interdite mercredi dernier, Abdou Khafor Touré a dit prêter bonne foi au préfet de Pikine qui avait évoqué des risques de menace même si les libéraux selon le membre du comité directeur du PDS n’avaient l’intention ni d’instrumentaliser la banlieue ni menacer la quiétude des populations mais de prendre en charge les besoins du peuple sénégalais en tant que responsables respectueux des règles.
Toutefois, le droit de marcher étant inscrit dans la constitution, l'ancien secrétaire général de l'Agence Nationale pour l'Emploi des Jeunes (ANEJ) a réaffirmé l’engagement du parti de l’opposition, a obtenir la satisfaction de la forte demande sociale à travers d’autres manifestations et que le pouvoir en place n’érigera pas l’optique de l’interdiction de la marche comme une règle générale.
«Nous avons le droit de marcher», a-t-il asséné dans l’émission « Remue ménage » de la RFM.
Le Conseil Economique, social et Environnemental mis en place, il y a peu, Abdou Khafor Touré a avoué son sentiment mitigé sur cet "important disposittif institutionnel de ce pays" où on a fait que "recopier une réforme de la France en rajoutant la dimension environnementale sous le diktat des écologiques de l’hexagone" a dénoncé le responsable libéral qui a nié toute rupture au niveau des agences où les salaires plafonnent sous le régime Macky Sall.
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