Dans un pays où chacun ne se soucie que de son seul intérêt, où l’armée fuit le combat, où le Président est tabassé dans son bureau où certains n’ont aucune honte de mentir au peuple, il faut s’attendre à tout et tout. Aujourd’hui, le risque qui plane sur le pays est que de plus en plus on n’est pas fier d’être Malien. On perd le sentiment patriotique à cause des récents événements qui ont fait humilier le pays et par incidence les plus hauts responsables et même le citoyen lambda. Désormais, notre passé historique censé être glorieux et notre aura sont fortement entamés.
Dans le concert des nations il nous est facile de baisser la tête que de la relever au risque d’essuyer les invectives. Nos compatriotes vivant à l’étranger peuvent-ils converser avec d’autres africains ? Que nous reste-t-il encore ? N’avons-nous pas tout perdu ? Qu’avons-nous de prestigieux ou d’élogieux ? Quand on sait qu’avant l’Indépendance le Mali s’appelait le Soudan Français, les Maliens sont-ils réellement différents des ‘’Soudanais’’ comme le disent nos doyens ? Rien ne va dans notre pays, il faut le dire et redire. Du coup d’état du 22 Mars 2012 à nos jours, notre pays a connu sa plus grande humiliation rien qu’en suivant les événements qui se sont déroulés ou qui se déroulent encore. On se réfugiait au Mali, mais aujourd’hui, c’est le contraire à cause de l’occupation du Nord par des bandits armés et terroristes venus de partout.
Pour certains, ces faits sont la suite de ceux du 26 Mars 1991. Car, on a trop menti au peuple pour des raisons politiques et la vie des pauvres a été sacrifiée pour faire partir le régime du Général Moussa Traoré. Après 20 ans de démocratie avec un seul parti au pouvoir qui est l’ADEMA, n’est-il pas temps pour nous Maliens de décider de notre sort ? Quels sont ces jeunes qui sont partis étudier à l’extérieur et revenus avec leur diplôme sans pouvoir décrocher un emploi bien payé ? Si le système n’est pas changé, le riche restera riche et le pauvre restera pauvre. Il en serait ainsi sans doute jusqu’à la fin du monde.
Nous sommes dans un pays où aucune catégorie socioprofessionnelle ne se montre exemplaire dans ses comportements. Ne parlons même pas de ceux qui sont censés être sages en terme de lignée familiale, d’âge, de formation reçue, des hautes fonctions antérieurement assumées ou d’appartenance ethnique et religieuse. Si nous ne savons pas d’où nous sommes venus, au moins, nous devons savoir où aller.
Dieu est là, voit tout et entend tout. Mais, à condition que nous fassions le premier pas qui nous mène au soulagement. Enfin, un jour l’histoire nous rattrapera-t-elle?
A suivre…
Source : Ciwara infos
Dans le concert des nations il nous est facile de baisser la tête que de la relever au risque d’essuyer les invectives. Nos compatriotes vivant à l’étranger peuvent-ils converser avec d’autres africains ? Que nous reste-t-il encore ? N’avons-nous pas tout perdu ? Qu’avons-nous de prestigieux ou d’élogieux ? Quand on sait qu’avant l’Indépendance le Mali s’appelait le Soudan Français, les Maliens sont-ils réellement différents des ‘’Soudanais’’ comme le disent nos doyens ? Rien ne va dans notre pays, il faut le dire et redire. Du coup d’état du 22 Mars 2012 à nos jours, notre pays a connu sa plus grande humiliation rien qu’en suivant les événements qui se sont déroulés ou qui se déroulent encore. On se réfugiait au Mali, mais aujourd’hui, c’est le contraire à cause de l’occupation du Nord par des bandits armés et terroristes venus de partout.
Pour certains, ces faits sont la suite de ceux du 26 Mars 1991. Car, on a trop menti au peuple pour des raisons politiques et la vie des pauvres a été sacrifiée pour faire partir le régime du Général Moussa Traoré. Après 20 ans de démocratie avec un seul parti au pouvoir qui est l’ADEMA, n’est-il pas temps pour nous Maliens de décider de notre sort ? Quels sont ces jeunes qui sont partis étudier à l’extérieur et revenus avec leur diplôme sans pouvoir décrocher un emploi bien payé ? Si le système n’est pas changé, le riche restera riche et le pauvre restera pauvre. Il en serait ainsi sans doute jusqu’à la fin du monde.
Nous sommes dans un pays où aucune catégorie socioprofessionnelle ne se montre exemplaire dans ses comportements. Ne parlons même pas de ceux qui sont censés être sages en terme de lignée familiale, d’âge, de formation reçue, des hautes fonctions antérieurement assumées ou d’appartenance ethnique et religieuse. Si nous ne savons pas d’où nous sommes venus, au moins, nous devons savoir où aller.
Dieu est là, voit tout et entend tout. Mais, à condition que nous fassions le premier pas qui nous mène au soulagement. Enfin, un jour l’histoire nous rattrapera-t-elle?
A suivre…
Source : Ciwara infos