Destinations de vacances de rêve pour les touristes occidentaux, certains pays africains font désormais face à une menace terroriste qui vient entraver les efforts entrepris par les acteurs du secteur touristique pour promouvoir ces destinations
Aujourd’hui avec la récente vague d’attentats qui a frappé le continent, le voyageur étranger s’interroge. Où donc aller pour ne pas risquer de se faire emporter par ces « hors la loi ». Aujourd’hui, la crainte s’est installée partout, sur les terrasses, les plages, les aéroports, les gares. Les attentats en Tunisie, Egypte, Burkina-Faso, Cameroun, et récemment en Côte d’Ivoire visant des lieux fréquentés par des touristes témoignent du risque. Il est évident qu’une telle situation ne peut avoir qu’un impact négatif sur les économies touristiques africaines qui voient leur activité baisser. Même si ce phénoméne concerne désormais tous les pays du monde, les voyageurs souhaitent toujours partir en vacances, mais se posent de plus en plus de questions. Ils se renseignent sur la situation actuelle sur place, s’ils peuvent s’y rendre sans risque. Et surtout, ils attendent jusqu’à la dernière minute.
L'optimisme est permis…
De nombreuses situations, nous ont démontré que face à certaines crises touchant le secteur du tourisme, la reprise de l’activité a souvent été plus ou moins difficile pour certaines destinations. C’est le cas du Sénégal, qui bien que n’ayant pas été directement touché par l’épidemie d’Ebola, a eu du mal à retrouver son flux de voyageurs. Face à la menace terroriste, la détermination des acteurs du secteur et des voyageurs est toute autre. De nombreux touristes disent vouloir continuer de voyager, même si le choix de la destination dépendrait toutefois de certaines garanties de sécurité. « Nous ne devons pas baisser les bras, et continuer à aider es les voyageurs africains et occidentaux à visiter le continent. Nous sommes en contact quasi quotidien avec les hôteliers et cela nous permet de donner des renseignements précises sur certaines destinations à nos clients », explique Mamadou Marème Diop de la plateforme jovago.
La mobilisation a déjà été sonnée dans de nombreux pays. En Côte d’Ivoire par exemple, de nombreux jeunes veillent à la sécurité des plages durant le weekend.. Au Sénégal l’accès à certains hôtels de Dakar, ou à certains endroits publics et autres sites touristiques est conditionné à une fouille. Des dispositifs bien accueillis par les populations et les touristes, et qui procurent une certaine sécurité.
Preuve que le secteur du tourisme ne doit pas se laisser emporter par les terroristes, en dépit de la menace terroriste en 2015, le secteur avait enregistré un nombre record de 1,18 milliards de touristes internationaux dans le monde selon l’OMT, soit une progression de 4,4% sur un an. Même si ce nombre avait reculé légèrement en Afrique, la tendance était tout de même bonne pour certains pays. Une tendance confirmée au Burkina Faso par exemple “Après la crise lièe aux attentats de Ouagadougou, les réservations d’hôtels sont repartis à la hausse, et cela prouve qu’il faut rester optimiste et rester solidaire avec les acteurs du tourisme” déclare Dieynaba Diallo de Jovago,
Ismael Cabral Kambell
Responsable Relations Publiques I Afrique de l'ouest
Aujourd’hui avec la récente vague d’attentats qui a frappé le continent, le voyageur étranger s’interroge. Où donc aller pour ne pas risquer de se faire emporter par ces « hors la loi ». Aujourd’hui, la crainte s’est installée partout, sur les terrasses, les plages, les aéroports, les gares. Les attentats en Tunisie, Egypte, Burkina-Faso, Cameroun, et récemment en Côte d’Ivoire visant des lieux fréquentés par des touristes témoignent du risque. Il est évident qu’une telle situation ne peut avoir qu’un impact négatif sur les économies touristiques africaines qui voient leur activité baisser. Même si ce phénoméne concerne désormais tous les pays du monde, les voyageurs souhaitent toujours partir en vacances, mais se posent de plus en plus de questions. Ils se renseignent sur la situation actuelle sur place, s’ils peuvent s’y rendre sans risque. Et surtout, ils attendent jusqu’à la dernière minute.
L'optimisme est permis…
De nombreuses situations, nous ont démontré que face à certaines crises touchant le secteur du tourisme, la reprise de l’activité a souvent été plus ou moins difficile pour certaines destinations. C’est le cas du Sénégal, qui bien que n’ayant pas été directement touché par l’épidemie d’Ebola, a eu du mal à retrouver son flux de voyageurs. Face à la menace terroriste, la détermination des acteurs du secteur et des voyageurs est toute autre. De nombreux touristes disent vouloir continuer de voyager, même si le choix de la destination dépendrait toutefois de certaines garanties de sécurité. « Nous ne devons pas baisser les bras, et continuer à aider es les voyageurs africains et occidentaux à visiter le continent. Nous sommes en contact quasi quotidien avec les hôteliers et cela nous permet de donner des renseignements précises sur certaines destinations à nos clients », explique Mamadou Marème Diop de la plateforme jovago.
La mobilisation a déjà été sonnée dans de nombreux pays. En Côte d’Ivoire par exemple, de nombreux jeunes veillent à la sécurité des plages durant le weekend.. Au Sénégal l’accès à certains hôtels de Dakar, ou à certains endroits publics et autres sites touristiques est conditionné à une fouille. Des dispositifs bien accueillis par les populations et les touristes, et qui procurent une certaine sécurité.
Preuve que le secteur du tourisme ne doit pas se laisser emporter par les terroristes, en dépit de la menace terroriste en 2015, le secteur avait enregistré un nombre record de 1,18 milliards de touristes internationaux dans le monde selon l’OMT, soit une progression de 4,4% sur un an. Même si ce nombre avait reculé légèrement en Afrique, la tendance était tout de même bonne pour certains pays. Une tendance confirmée au Burkina Faso par exemple “Après la crise lièe aux attentats de Ouagadougou, les réservations d’hôtels sont repartis à la hausse, et cela prouve qu’il faut rester optimiste et rester solidaire avec les acteurs du tourisme” déclare Dieynaba Diallo de Jovago,
Ismael Cabral Kambell
Responsable Relations Publiques I Afrique de l'ouest
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