Le Bureau politique du Rassemblement démocratique sénégalais (RDS) a déclaré hier qu’il comptait sur les parlementaires pour voir le rêve du défunt député Abdou Latif Guèye se réaliser dans sa plénitude. «(…) nous n’avons aucun doute que la représentation parlementaire et le pouvoir exécutif, qui avaient fortement apporté leur caution morale à la "Loi Latif Guèye", opposeront une fin de recevoir bien comprise à ces invraisemblables manœuvres, tendant à décriminaliser des actes hautement criminels !», peut-on lire dans le communiqué parvenu à notre rédaction.
«En tout état de cause ce serait infiniment plus cohérent (et plus patriotique) que de poignarder le défunt député Latif Guèye dans sa tombe, tout en faisant, par ricochet, la part belle aux narcotrafiquants et à leurs relais !», justifie Mame Mactar Guèye, frère de l’initiateur de cette loi.
En effet, cette sortie du Bureau du RDS est consécutive à un certain constat. «(…) on aura aussi révélé au grand jour des contempteurs (inattendus) de cette disposition législative révolutionnaire, qui renforce les sanctions pénales contre ces narcotrafiquants sans scrupule, qui démantèlent nos faibles économies, ruinent la santé publique, sapent la sécurité publique et hypothèquent l’avenir d’une bonne frange de la jeunesse», fait-on remarqué du côté de la rue 10.
Toutefois, les camarades de Mame Maktar Guèye ne voient pas tout en noir. «Les lampions se sont éteints sur la 3e et dernière session de la Cour d’Assises 2010. Il y a lieu de saisir cette opportunité pour rendre hommage au professionnalisme dont ont fait preuve les magistrats tout au long de cette judicature, en ayant pour seul juge leur intime conviction et les textes de lois régissant les matières à juger», tranchent-il.
A noter que cette Loi n° 2007-31, baptisée du nom de son auteur, Vice-président de l’Assemblée nationale, Président-fondateur de l’Ong Jamra et du Rds, le député Abdou Latif Guèye, porte sur la criminalisation du trafic de drogue dure.
«En tout état de cause ce serait infiniment plus cohérent (et plus patriotique) que de poignarder le défunt député Latif Guèye dans sa tombe, tout en faisant, par ricochet, la part belle aux narcotrafiquants et à leurs relais !», justifie Mame Mactar Guèye, frère de l’initiateur de cette loi.
En effet, cette sortie du Bureau du RDS est consécutive à un certain constat. «(…) on aura aussi révélé au grand jour des contempteurs (inattendus) de cette disposition législative révolutionnaire, qui renforce les sanctions pénales contre ces narcotrafiquants sans scrupule, qui démantèlent nos faibles économies, ruinent la santé publique, sapent la sécurité publique et hypothèquent l’avenir d’une bonne frange de la jeunesse», fait-on remarqué du côté de la rue 10.
Toutefois, les camarades de Mame Maktar Guèye ne voient pas tout en noir. «Les lampions se sont éteints sur la 3e et dernière session de la Cour d’Assises 2010. Il y a lieu de saisir cette opportunité pour rendre hommage au professionnalisme dont ont fait preuve les magistrats tout au long de cette judicature, en ayant pour seul juge leur intime conviction et les textes de lois régissant les matières à juger», tranchent-il.
A noter que cette Loi n° 2007-31, baptisée du nom de son auteur, Vice-président de l’Assemblée nationale, Président-fondateur de l’Ong Jamra et du Rds, le député Abdou Latif Guèye, porte sur la criminalisation du trafic de drogue dure.