A l’approche de la journée nationale des talibés, célébrée ce 20 avril, Human Right Watch(HRW) a publié son rapport portant sur le thème: «Sur le dos des enfants : mendicité forcée et autres mauvais traitements à l’encontre des talibés au Sénégal». Cette étude qui a été réalisée sur 150 talibés actuels ou anciens révèle que: «très souvent les marabouts se servent de ces jeunes garçons comme sources de revenus pour eux et leurs familles". Ainsi dans plus de 100 daaras dont HRW a interrogé des talibés actuels ou passés, le marabout recueille en général de 20 000 à 60 000 dollars US par an, grâce à la mendicité des garçons (une somme substantielle dans un pays où la plupart des gens vivent avec moins de 2 dollars par jour). Certains entretiens laissent supposer que des marabouts peuvent amasser jusqu’à 100 000 dollars(5O millions) par an en exploitant les enfants qui leur sont confiés.
Le chercheur de HRW sur l’Afrique de l’Ouest, Matthew Wells qui a fait cette étude, de confier: «il y a plusieurs daaras où les sommes demandées chaque mois touchent un, deux, trois, jusqu’à quatre millions FCFA»a-t-il soutenu. Et de se demander: «qu’est ce qui s’est passé avec cet argent parce qu’il n’est pas utilisé pour le bénéfice des enfants?».
HRW, dans son document de 126 pages, a recueilli le témoignage d’un garçon de 11 ans envoyé par ses parents à l’âge de 7 ans à un marabout de Dakar, capitale du Sénégal. Il a expliqué à HRW que: «chaque jour je devais rapporter au marabout 600 FCFA (1,30 dollar US), du riz et du sucre. Chaque fois que je ne pouvais pas, le marabout me frappait à coup de câble électrique. Il me frappait tant de fois sur le dos et le cou, trop pour les compter… chaque jour que j’étais battu, je pensais à ma famille qui n’avait jamais levé la main sur moi. Je me rappelais du temps où j’étais à la maison. J’ai fini par m’enfuir, je ne pouvais plus le supporter».
L’étude menée par HRW montre qu’actuellement, dans de nombreux daaras urbains fonctionnant en internats, d’autres marabouts se servent de l’éducation comme couverture pour l’exploitation économique des enfants à leur charge. Nombre de marabouts dans les daaras urbains exigent que les enfants leur remettent quotidiennement le produit de leur mendicité, et infligent de graves violences physiques et psychologiques aux enfants qui ne peuvent respecter le quota exigé.
Epuisés par les abus continuels et les privations, plus de 1000 garçons s’enfuient des daaras chaque année. Les centaines d’enfants vivants dans les principales villes du Sénégal représentent l’une des caractéristiques des internats coraniques les plus coupables d’exploitation.
Le chercheur de HRW sur l’Afrique de l’Ouest, Matthew Wells qui a fait cette étude, de confier: «il y a plusieurs daaras où les sommes demandées chaque mois touchent un, deux, trois, jusqu’à quatre millions FCFA»a-t-il soutenu. Et de se demander: «qu’est ce qui s’est passé avec cet argent parce qu’il n’est pas utilisé pour le bénéfice des enfants?».
HRW, dans son document de 126 pages, a recueilli le témoignage d’un garçon de 11 ans envoyé par ses parents à l’âge de 7 ans à un marabout de Dakar, capitale du Sénégal. Il a expliqué à HRW que: «chaque jour je devais rapporter au marabout 600 FCFA (1,30 dollar US), du riz et du sucre. Chaque fois que je ne pouvais pas, le marabout me frappait à coup de câble électrique. Il me frappait tant de fois sur le dos et le cou, trop pour les compter… chaque jour que j’étais battu, je pensais à ma famille qui n’avait jamais levé la main sur moi. Je me rappelais du temps où j’étais à la maison. J’ai fini par m’enfuir, je ne pouvais plus le supporter».
L’étude menée par HRW montre qu’actuellement, dans de nombreux daaras urbains fonctionnant en internats, d’autres marabouts se servent de l’éducation comme couverture pour l’exploitation économique des enfants à leur charge. Nombre de marabouts dans les daaras urbains exigent que les enfants leur remettent quotidiennement le produit de leur mendicité, et infligent de graves violences physiques et psychologiques aux enfants qui ne peuvent respecter le quota exigé.
Epuisés par les abus continuels et les privations, plus de 1000 garçons s’enfuient des daaras chaque année. Les centaines d’enfants vivants dans les principales villes du Sénégal représentent l’une des caractéristiques des internats coraniques les plus coupables d’exploitation.