Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Mendicité des enfants : le Projet d’appui à la protection des enfants victimes de la violation de leurs droits (Papev) note plus d’enfants sénégalais dans la rue



Les enfants étrangers qui errent et mendient dans les rues de la capitale sont la face visible de la mendicité à Dakar.

 Pourtant, les « sénégalais sont les plus nombreux ». C’est ce qu’a noté Aminata Kébé, Haut-commissaire des droits de l’Homme au Bureau régional Afrique de l’Ouest, lors de l’atelier de planification et de lancement officiel des activités du Projet d’appui à la protection des enfants victimes de la violation de leurs droits. 
Elle affirme dans le journal, Le Quotidien du jour que  « les régions de Dakar et Saint-Louis sont celles qui enregistrent le plus d’enfants mendiants », sans oublier de dire cette situation est « présente dans toutes les régions du Sénégal», poursuit-elle. En dehors de ces enfants, précise-t-elle «le Sénégal reçoit aussi des enfants des autres pays» venant principalement de «la Guinée-Bissau et la Guinée et qui sont les plus représentés ».

Apres la mise en œuvre de la première phase, le projet « a permis aux Etats bénéficiaires de renforcer leur système de protection, de retirer beaucoup d’enfants des rues, de faciliter la réintégration dans leur famille», a ajouté Mme Kébé. 

À la suite de la déclaration de Mme Kébé, le magistrat Adama Ndiaye, directeur-adjoint des Droits humains du ministère de la Justice a souligné « l’importance de ce projet  dans la promotion et dans la protection de l’enfance». D’ailleurs c’est la raison pour laquelle dit-il que «tous les ministres qui se sont succédé, ont eu à signer un arrêté instituant un comité national de pilotage. 

Selon Eugenia Pisan, chargée de programmes Genre et droits humains (Aics), « des résultats ont été enregistrés pendant la première phase, malgré les difficultés pendant le Covid-19, avec les défis sécuritaires et politiques dans les pays. On a pu appuyer plus de 3500 enfants directement. On a aidé plus de 48 structures dans les 6 pays de la première phase. On a eu le Code de l’enfant qui a été adopté en Guinée et en Guinée-Bissau. On a eu des accompagnements pour structurer la prise en charge des enfants», a-t-elle révélé, tout en reconnaissant qu’il y a des défis auxquels il faudrait répondre. Défis qui sont entre autres « l’harmonisation des lois par un système de protection juridique efficace et l’élaboration du Code de l’enfant au Sénégal, la prise en charge psychosociale des enfants dans les pays bénéficiaires a ajouté Mme Kébé.

C’est pourquoi « l’Etat du Sénégal a formulé la demande pour l’extension de la deuxième phase »permettant de « retirer beaucoup d’enfants qui étaient de nationalités Guinéenne et bissau-guinéenne, et de procéder à leur retour en famille», a-t-elle dit
Pour cette deuxième phase, il est prévu, pour des enfants sans extrait de naissance de faire des activités avec la Direction générale de l’état civil.

Oumar Takourou

Lundi 1 Juillet 2024 - 16:47


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter