"Au 1er avril, la méningite a fait au moins 749 morts et affecté 8.667 personnes en Afrique de l'Ouest et du Centre, soit une létalité de 8,64%", qui était "toutefois en baisse", affirme dans un bulletin d'information le bureau d'Ocha pour cette vaste région, basé à Dakar.
Selon la même source, ces données concernent au total onze pays, tous situés dans "la ceinture africaine de la méningite", qui s'étend en Afrique subsaharienne du Sénégal à l'ouest jusqu'à l'Ethiopie à l'est. Le Burkina Faso et le Tchad sont parmi les plus affectés.
"A la fin du mois de mars, la région comptait deux foyers épidémiques de méningite, qui prenaient de l'ampleur. Le premier est situé au Burkina Faso, qui comptait au 1er avril huit districts en épidémie, alors que onze autres étaient en alerte. Le second se trouve au Tchad, avec sept districts encore en épidémie et trois en alerte", explique Ocha.
Au Burkina Faso, il y a eu "3.630 cas recensés depuis le début de l'année, soit plus de 40% du total de la région. C'est essentiellement l'ouest du pays, à la frontière avec le Mali, qui est affecté, et dans une moindre mesure la zone frontalière avec le Ghana, le Togo et le Bénin", ajoute-t-il.
"Le Tchad est le deuxième pays le plus touché, avec 2.136 cas au 1er avril", poursuit-il, en précisant que "les germes en cause sont différents dans les deux pays" (Burkina Faso et Tchad).
Le 23 mars, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait rapporté des "flambées d'infections à méningocoque" signalées entre le 1er janvier et le 11 mars dans des districts sanitaires de cinq pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana et Tchad).
"Ces flambées ont été détectées dans le cadre de la surveillance renforcée dans la Ceinture africaine de la méningite dans 14 pays où au total 6.685 cas présumés de méningite, dont 639 mortels, ont été notifiés", avait précisé l'OMS.
La méningite provoque une inflammation de l'enveloppe du cerveau et de la moelle épinière et touche principalement les enfants et les jeunes adultes. Elle peut engendrer des séquelles irréversibles, dont la surdité et le retard mental.
avec AFP
Selon la même source, ces données concernent au total onze pays, tous situés dans "la ceinture africaine de la méningite", qui s'étend en Afrique subsaharienne du Sénégal à l'ouest jusqu'à l'Ethiopie à l'est. Le Burkina Faso et le Tchad sont parmi les plus affectés.
"A la fin du mois de mars, la région comptait deux foyers épidémiques de méningite, qui prenaient de l'ampleur. Le premier est situé au Burkina Faso, qui comptait au 1er avril huit districts en épidémie, alors que onze autres étaient en alerte. Le second se trouve au Tchad, avec sept districts encore en épidémie et trois en alerte", explique Ocha.
Au Burkina Faso, il y a eu "3.630 cas recensés depuis le début de l'année, soit plus de 40% du total de la région. C'est essentiellement l'ouest du pays, à la frontière avec le Mali, qui est affecté, et dans une moindre mesure la zone frontalière avec le Ghana, le Togo et le Bénin", ajoute-t-il.
"Le Tchad est le deuxième pays le plus touché, avec 2.136 cas au 1er avril", poursuit-il, en précisant que "les germes en cause sont différents dans les deux pays" (Burkina Faso et Tchad).
Le 23 mars, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait rapporté des "flambées d'infections à méningocoque" signalées entre le 1er janvier et le 11 mars dans des districts sanitaires de cinq pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana et Tchad).
"Ces flambées ont été détectées dans le cadre de la surveillance renforcée dans la Ceinture africaine de la méningite dans 14 pays où au total 6.685 cas présumés de méningite, dont 639 mortels, ont été notifiés", avait précisé l'OMS.
La méningite provoque une inflammation de l'enveloppe du cerveau et de la moelle épinière et touche principalement les enfants et les jeunes adultes. Elle peut engendrer des séquelles irréversibles, dont la surdité et le retard mental.
avec AFP