Dans le contexte politique actuel du Sénégal, la jeunesse, pourtant porteuse d'espoir et d'avenir pour la nation avec cette nouvelle alternance, se trouve une fois de plus manipulée et instrumentalisée par des manœuvres politiciennes. Le discours récent du coordonnateur national de la Jeunesse du parti Pastef met en lumière une réalité inquiétante : cette structure semble être utilisée comme un outil pour légitimer les reniements politiques du régime en place, tout en dénigrant des acteurs locaux essentiels comme les chefs de quartiers.
L'Instrumentalisation de la Jeunesse : Une Stratégie Politique Déplorable
La jeunesse sénégalaise est trop souvent prise en otage par des stratégies politiques visant à renforcer le pouvoir en place. Ngagne Demba Touré et le mouvement qu’il représente, loin de représenter véritablement les aspirations de cette jeunesse, paraissent être envoyé au front pour défendre des positions qui trahissent les promesses électorales du régime actuel. Cette instrumentalisation est d'autant plus grave qu'elle incite au non-respect des fondamentaux du Sénégal tel que le ‘’ kaddu’’, le ‘’Joom’’ et le ‘’fuula’’.
Le régime actuel, en difficulté face à une opinion publique de plus en plus exigeante sur la réduction significative du coût de la vie et à une jeunesse qui aspire au bien-être et à l’épanouissement socio-économique, semble chercher à se réinventer en utilisant des structures comme la JPS pour légitimer ses reniements politiques. En mettant en avant un discours qui prétend représenter la jeunesse, le pouvoir tente de donner l'illusion d'une adhésion populaire à ses décisions, malgré les nombreuses désillusions provoquées par sa gouvernance. Cette stratégie de communication, qui repose sur la manipulation de la jeunesse, est non seulement malhonnête, mais elle risque aussi de creuser un fossé plus grand entre les jeunes et les institutions politiques.
En plus de l'instrumentalisation de la jeunesse, le coordonnateur de la JPS stigmatise les chefs de quartiers, qui jouent pourtant un rôle central dans la régulation sociale et la cohésion communautaire. Ces leaders locaux, souvent respectés et écoutés, sont essentiels à la stabilité et à la médiation dans les quartiers. En les stigmatisant, le régime cherche peut-être à affaiblir une opposition potentielle ou à disqualifier des voix discordantes. Cependant, cette démarche risque de fragiliser davantage le tissu social et d'alimenter les tensions.
Avec environ 72, 2 % de la population comprise entre 0 et 35 ans selon l’ANDS, Il est impératif que la jeunesse sénégalaise prenne conscience de cette manipulation et se mobilise pour défendre ses véritables intérêts. Les jeunes doivent refuser d'être les pions d'une stratégie politique qui ne sert pas leurs aspirations, mais plutôt celle d'une élite en quête de légitimation. Au lieu d'être les relais d'un discours déconnecté de leurs réalités, ils doivent s'engager dans un dialogue constructif avec tous les acteurs de la société, y compris les chefs de quartiers, pour bâtir un avenir qui leur ressemble et qui répond à leurs aspirations profondes.
Mamoudou BA,
Membre du Monjer (Mouvement national des jeunes de RV)
Coordonnateur Adjoint RV/France
L'Instrumentalisation de la Jeunesse : Une Stratégie Politique Déplorable
La jeunesse sénégalaise est trop souvent prise en otage par des stratégies politiques visant à renforcer le pouvoir en place. Ngagne Demba Touré et le mouvement qu’il représente, loin de représenter véritablement les aspirations de cette jeunesse, paraissent être envoyé au front pour défendre des positions qui trahissent les promesses électorales du régime actuel. Cette instrumentalisation est d'autant plus grave qu'elle incite au non-respect des fondamentaux du Sénégal tel que le ‘’ kaddu’’, le ‘’Joom’’ et le ‘’fuula’’.
Le régime actuel, en difficulté face à une opinion publique de plus en plus exigeante sur la réduction significative du coût de la vie et à une jeunesse qui aspire au bien-être et à l’épanouissement socio-économique, semble chercher à se réinventer en utilisant des structures comme la JPS pour légitimer ses reniements politiques. En mettant en avant un discours qui prétend représenter la jeunesse, le pouvoir tente de donner l'illusion d'une adhésion populaire à ses décisions, malgré les nombreuses désillusions provoquées par sa gouvernance. Cette stratégie de communication, qui repose sur la manipulation de la jeunesse, est non seulement malhonnête, mais elle risque aussi de creuser un fossé plus grand entre les jeunes et les institutions politiques.
En plus de l'instrumentalisation de la jeunesse, le coordonnateur de la JPS stigmatise les chefs de quartiers, qui jouent pourtant un rôle central dans la régulation sociale et la cohésion communautaire. Ces leaders locaux, souvent respectés et écoutés, sont essentiels à la stabilité et à la médiation dans les quartiers. En les stigmatisant, le régime cherche peut-être à affaiblir une opposition potentielle ou à disqualifier des voix discordantes. Cependant, cette démarche risque de fragiliser davantage le tissu social et d'alimenter les tensions.
Avec environ 72, 2 % de la population comprise entre 0 et 35 ans selon l’ANDS, Il est impératif que la jeunesse sénégalaise prenne conscience de cette manipulation et se mobilise pour défendre ses véritables intérêts. Les jeunes doivent refuser d'être les pions d'une stratégie politique qui ne sert pas leurs aspirations, mais plutôt celle d'une élite en quête de légitimation. Au lieu d'être les relais d'un discours déconnecté de leurs réalités, ils doivent s'engager dans un dialogue constructif avec tous les acteurs de la société, y compris les chefs de quartiers, pour bâtir un avenir qui leur ressemble et qui répond à leurs aspirations profondes.
Mamoudou BA,
Membre du Monjer (Mouvement national des jeunes de RV)
Coordonnateur Adjoint RV/France