Edinson Cavani ne quittera pas le PSG cet hiver. L'Atlético de Madrid, qui a formulé deux offres, de 10 puis de 15 millions d'euros, a finalement décidé de ne pas aller plus loin, estimant que le club français n'était pas à l'écoute, de toute façon. Jusqu'à ce midi, les dirigeants madrilènes ont réfléchi à formuler une troisième et dernière offre de 18 millions, espérant secrètement profiter d'une vente de Thomas Lemar pour disposer de liquidités. Mais le milieu international français n'a pas reçu d'offre financièrement intéressante pour l'Atlético - ce qui a rendu Diego Simeone furieux - et, contraint par une surface financière limitée, les dirigeants madrilènes ont décidé de ne pas aller plus loin sur l'opération Cavani, à un peu plus de vingt-quatre heures de la clôture du mercato.
L'attaquant international uruguayen de trente-deux ans était pourtant prêt à pas mal de concessions pour s'engager avec les Colchoneros. Il a même proposé de réduire son salaire afin de donner un peu plus de latitude économique aux dirigeants espagnols. Mais cela n'était pas suffisant. Il a aussi essayé de joindre Nasser al-Khelaïfi, son président, qui ne lui a jamais répondu.
Diego Simeone, qui en avait fait sa priorité de l'hiver, doit ainsi renoncer à attirer un attaquant dont il rêve depuis plusieurs saisons. Mais Andrea Berta, le directeur sportif du club, est convaincu que le PSG n'a jamais véritablement voulu lui vendre Cavani, alors que les deux clubs sont encore en lice en Ligue des champions et donc, susceptibles de se croiser.
Mauvais timing
Dans les échanges entre les deux directions, le PSG s'est toujours montré ferme : il ne descendrait jamais sous les 20 millions, hors bonus. Ce qui est cher pour un joueur en fin de contrat en juin. C'est aussi pour cette raison que l'Atlético en est resté là. Il n'y avait aucune marge de négociations.
La conjoncture n'a pas non plus aidé les Madrilènes : ils ont attendu quasiment deux semaines avant de formuler leur deuxième offre et, au même moment, Mauro Icardi a commencé à ne plus marquer. Se séparer du meilleur buteur de l'histoire du club (198 buts) à cette période de la saison aurait sans doute été mal vu, à Paris, où le public du Parc adule le Matador. Il aura peut-être l'occasion de le revoir samedi, contre Montpellier. L'Uruguayen, qui s'est entraîné avec le reste du groupe jeudi matin, aura sans doute envie de démontrer à Thomas Tuchel qu'il mérite mieux que quelques minutes en fin de match. Dans l'affaire, il aura surtout le droit à une sortie qui correspond un peu mieux à ce qu'il représente, désormais, dans l'histoire du club.
L’Equipe
L'attaquant international uruguayen de trente-deux ans était pourtant prêt à pas mal de concessions pour s'engager avec les Colchoneros. Il a même proposé de réduire son salaire afin de donner un peu plus de latitude économique aux dirigeants espagnols. Mais cela n'était pas suffisant. Il a aussi essayé de joindre Nasser al-Khelaïfi, son président, qui ne lui a jamais répondu.
Diego Simeone, qui en avait fait sa priorité de l'hiver, doit ainsi renoncer à attirer un attaquant dont il rêve depuis plusieurs saisons. Mais Andrea Berta, le directeur sportif du club, est convaincu que le PSG n'a jamais véritablement voulu lui vendre Cavani, alors que les deux clubs sont encore en lice en Ligue des champions et donc, susceptibles de se croiser.
Mauvais timing
Dans les échanges entre les deux directions, le PSG s'est toujours montré ferme : il ne descendrait jamais sous les 20 millions, hors bonus. Ce qui est cher pour un joueur en fin de contrat en juin. C'est aussi pour cette raison que l'Atlético en est resté là. Il n'y avait aucune marge de négociations.
La conjoncture n'a pas non plus aidé les Madrilènes : ils ont attendu quasiment deux semaines avant de formuler leur deuxième offre et, au même moment, Mauro Icardi a commencé à ne plus marquer. Se séparer du meilleur buteur de l'histoire du club (198 buts) à cette période de la saison aurait sans doute été mal vu, à Paris, où le public du Parc adule le Matador. Il aura peut-être l'occasion de le revoir samedi, contre Montpellier. L'Uruguayen, qui s'est entraîné avec le reste du groupe jeudi matin, aura sans doute envie de démontrer à Thomas Tuchel qu'il mérite mieux que quelques minutes en fin de match. Dans l'affaire, il aura surtout le droit à une sortie qui correspond un peu mieux à ce qu'il représente, désormais, dans l'histoire du club.
L’Equipe