Le coordonnateur national du Réseau africain pour le développement intégré (RADI), Mignane Diouf ne partage pas l’avis du Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade qui a affirmé ce 31 décembre 2010, à l’occasion de son discours de fin d’année que «chiffres en mains, le Sénégal a franchi le seuil de la pauvreté. Il a réussi à se hisser la tête hors de l’eau». Mignane Diouf est d’avis que «la pauvreté ne se calcule pas uniquement en termes de chiffre mais aussi ne se résout pas en termes de chiffre. Elle se calcule et se résout en termes de vie réelle sur le terrain».
«C’est un discours de chef d’Etat de fin d’année», dit-il avant de poursuivre «je crois qu’on peut considérer la réalité des faits dans le monde rural, dans la banlieue des grandes villes et considérer ce que les chiffres disent en tant que chiffres statistiques qui donnent des indications, des orientations mais qui ne reflètent pas tout le temps, ici et là, la réalité sur le terrain». Il est persuadé que «la pauvreté en Afrique reste une réalité, l’alimentation reste encore une réalité et cela personne ne peut le nier». Pour lui, si aujourd’hui on veut, sur la base de chiffre de fin d’année, faire abstraction d’une situation difficile de pauvreté dans le monde rural, au Sénégal et dans le monde c’est sans doute vouloir refuser une vérité et une réalité en face de nous et ce ne serait pas une meilleure façon de régler les problèmes.
«C’est un discours de chef d’Etat de fin d’année», dit-il avant de poursuivre «je crois qu’on peut considérer la réalité des faits dans le monde rural, dans la banlieue des grandes villes et considérer ce que les chiffres disent en tant que chiffres statistiques qui donnent des indications, des orientations mais qui ne reflètent pas tout le temps, ici et là, la réalité sur le terrain». Il est persuadé que «la pauvreté en Afrique reste une réalité, l’alimentation reste encore une réalité et cela personne ne peut le nier». Pour lui, si aujourd’hui on veut, sur la base de chiffre de fin d’année, faire abstraction d’une situation difficile de pauvreté dans le monde rural, au Sénégal et dans le monde c’est sans doute vouloir refuser une vérité et une réalité en face de nous et ce ne serait pas une meilleure façon de régler les problèmes.
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