A première vue, le programme de François Hollande ressemble beaucoup à celui de Nicolas Sarkozy. Comme lui, il ira écouter les forces de l’ordre, des chefs d’entreprises, des habitants confrontés à l’afflux de migrants. Comme lui, il se rendra au port de Calais en évitant la « jungle ».
Mais les similitudes s’arrêtent là. Quand le candidat à la primaire de la droite a placé sa visite exclusivement du côté de la souffrance des Calaisiens, François Hollande lui veut marquer sa différence. Et la contre-attaque a commencé dès samedi dernier à Tours où il a visité un centre d'accueil de réfugiés. Manière de rappeler son attachement à la tradition française d’asile, d’envoyer un signal aux électeurs de gauche.
Il en a aussi profité pour répondre aux attaques de la droite contre le plan de répartition de 9 000 migrants à travers le pays. Des mini-Calais « il n'y en aura pas », affirme le président.
Les proches de Nicolas Sarkozy ont beau ironiser sur la venue tardive de François Hollande, cinq jours après celle de leur champion. Le chef de l’Etat lui va continuer à faire de Nicolas Sarkozy son meilleur rival. Avec toujours le même objectif : apparaître comme le président rassembleur et humaniste face au candidat d’une droite fermée et qui joue sur les peurs.
Source: Rfii.fr
Mais les similitudes s’arrêtent là. Quand le candidat à la primaire de la droite a placé sa visite exclusivement du côté de la souffrance des Calaisiens, François Hollande lui veut marquer sa différence. Et la contre-attaque a commencé dès samedi dernier à Tours où il a visité un centre d'accueil de réfugiés. Manière de rappeler son attachement à la tradition française d’asile, d’envoyer un signal aux électeurs de gauche.
Il en a aussi profité pour répondre aux attaques de la droite contre le plan de répartition de 9 000 migrants à travers le pays. Des mini-Calais « il n'y en aura pas », affirme le président.
Les proches de Nicolas Sarkozy ont beau ironiser sur la venue tardive de François Hollande, cinq jours après celle de leur champion. Le chef de l’Etat lui va continuer à faire de Nicolas Sarkozy son meilleur rival. Avec toujours le même objectif : apparaître comme le président rassembleur et humaniste face au candidat d’une droite fermée et qui joue sur les peurs.
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