Une pirogue à la dérive depuis plus de 21 jours, transportant 85 migrants sénégalais, a été interceptée. Les autorités signalent un bilan provisoire de 5 décès, tandis que 37 personnes sont en état d’hypothermie avec un pronostic vital engagé. Souleymane Aliou Diallo, Président de l’ONG Otra Africa, a exprimé ses préoccupations lors d'une interview sur Iradio, appelant l’État du Sénégal à agir. Il soutient que le gouvernement devrait signer des accords avec les pays d'accueil pour faciliter l'intégration des migrants sénégalais.
« Je lance un appel aux autorités : les départs clandestins en pirogue se poursuivent. Nous avons des programmes pour accompagner les jeunes Sénégalais. Comme nous l'avons déjà dit, nous pourrions permettre à 35 000 jeunes Sénégalais de migrer chaque année sans aucun coût pour l’État sénégalais. Il est essentiel d'accompagner nos jeunes qui aspirent à partir. Le droit de voyager est un droit naturel. Nous devons dialoguer et soutenir les jeunes Sénégalais dans leur volonté de migrer », a déclaré Souleymane Aliou Diallo.
Rappelons que lors d'une conférence de presse sur les solutions à la crise de l’émigration irrégulière en 2023, le Président de l’ONG Otra Africa avait recommandé à l’État sénégalais de promouvoir « l’élargissement de la migration circulaire avec d'autres pays », une approche qu'il estime permettrait au Sénégal d'organiser une migration sûre et contrôlée pour plus de 30 000 jeunes chaque année.
« Je lance un appel aux autorités : les départs clandestins en pirogue se poursuivent. Nous avons des programmes pour accompagner les jeunes Sénégalais. Comme nous l'avons déjà dit, nous pourrions permettre à 35 000 jeunes Sénégalais de migrer chaque année sans aucun coût pour l’État sénégalais. Il est essentiel d'accompagner nos jeunes qui aspirent à partir. Le droit de voyager est un droit naturel. Nous devons dialoguer et soutenir les jeunes Sénégalais dans leur volonté de migrer », a déclaré Souleymane Aliou Diallo.
Rappelons que lors d'une conférence de presse sur les solutions à la crise de l’émigration irrégulière en 2023, le Président de l’ONG Otra Africa avait recommandé à l’État sénégalais de promouvoir « l’élargissement de la migration circulaire avec d'autres pays », une approche qu'il estime permettrait au Sénégal d'organiser une migration sûre et contrôlée pour plus de 30 000 jeunes chaque année.