Le procureur général près la Cour d'appel de Dakar, Me Mbacké Fall, avait révélé, lors d'un point de presse conjoint avec le procureur de la République et le procureur du Pool judiciaire, qu'il y a cinq (5) ministres accusés d'avoir détourné des fonds dans le cadre du programme "Force Covid-19". Ces ministres incriminés notamment Abdoulaye Diop, ancien ministre de la Culture, Matar Bâ, ancien ministre des Sports, Abdoulaye Diouf Sarr, ancien ministre de la Santé, Moustapha Diop, ancien ministre de l'Industrie
et Mansour Faye, ancien ministre de l'Équité sociale et territoriale, devront passer, tour à tour, devant les députés de l'Assemblée nationale.
Le journal L'Observateur, appartenant au Groupe Futurs Médias, a publié dans son édition datée du mardi 22 avril des informations exclusives précisant que Moustapha Diop et Mansour Faye seraient les premiers à être convoqués devant la commission parlementaire. Cette commission aura pour mission d'examiner minutieusement l'ensemble des charges retenues contre eux.
Les enquêteurs de la Cour des comptes ont mis en lumière plusieurs irrégularités graves dans leur rapport. Parmi les principales anomalies constatées, on peut citer, des décaissements de fonds suspects qui n'ont fait l'objet d'aucune justification valable, l'attribution de marchés publics fictifs à des proches ou des connaissances, Le versement de paiements substantiels pour des services qui n'ont jamais été réellement rendus
Me Mbacké Fall avait tenu à apporter des précisions supplémentaires concernant ces dossiers sensibles. Il avait expliqué que les documents transmis à l'Assemblée nationale contenaient des accusations formelles portant sur plusieurs infractions graves. Ces accusations incluent notamment des présomptions de détournement de deniers publics, des cas avérés de concussion, des faits d'escroquerie ainsi que des actes de corruption.
Cette affaire, qui compte parmi les plus médiatisées depuis le début de la pandémie de Covid-19, a relancé avec force le débat sur la nécessaire transparence dans la gestion des fonds publics au Sénégal. Tous les regards sont désormais tournés vers la Haute Cour de justice qui devra déterminer s'il s'agit simplement de cas de négligence dans la gestion administrative ou s'il existe des preuves tangibles d'enrichissement illicite. La décision de la Cour sera déterminante pour l'avenir de la lutte contre la corruption dans le pays.
et Mansour Faye, ancien ministre de l'Équité sociale et territoriale, devront passer, tour à tour, devant les députés de l'Assemblée nationale.
Le journal L'Observateur, appartenant au Groupe Futurs Médias, a publié dans son édition datée du mardi 22 avril des informations exclusives précisant que Moustapha Diop et Mansour Faye seraient les premiers à être convoqués devant la commission parlementaire. Cette commission aura pour mission d'examiner minutieusement l'ensemble des charges retenues contre eux.
Les enquêteurs de la Cour des comptes ont mis en lumière plusieurs irrégularités graves dans leur rapport. Parmi les principales anomalies constatées, on peut citer, des décaissements de fonds suspects qui n'ont fait l'objet d'aucune justification valable, l'attribution de marchés publics fictifs à des proches ou des connaissances, Le versement de paiements substantiels pour des services qui n'ont jamais été réellement rendus
Me Mbacké Fall avait tenu à apporter des précisions supplémentaires concernant ces dossiers sensibles. Il avait expliqué que les documents transmis à l'Assemblée nationale contenaient des accusations formelles portant sur plusieurs infractions graves. Ces accusations incluent notamment des présomptions de détournement de deniers publics, des cas avérés de concussion, des faits d'escroquerie ainsi que des actes de corruption.
Cette affaire, qui compte parmi les plus médiatisées depuis le début de la pandémie de Covid-19, a relancé avec force le débat sur la nécessaire transparence dans la gestion des fonds publics au Sénégal. Tous les regards sont désormais tournés vers la Haute Cour de justice qui devra déterminer s'il s'agit simplement de cas de négligence dans la gestion administrative ou s'il existe des preuves tangibles d'enrichissement illicite. La décision de la Cour sera déterminante pour l'avenir de la lutte contre la corruption dans le pays.
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