
Le juge Trévidic avait été plutôt discret jusqu’à maintenant. Fin novembre, il obtient le feu vert d’Alger pour effectuer les autopsies. Fin février, le déplacement du juge français doit être reportée. Commentaire du magistrat algérien : tout n’était pas prêt pour cette visite.
Au mois de mai, le ministre français des Affaires étrangères affirme que Marc Trévidic doit arriver à Alger dans les jours qui suivent. A la veille du départ, la visite est à nouveau annulée, le juge n’a pas reçu d’invitation officielle. Le ministre de la Justice algérien affirme qu’il n’y a aucun différend entre les deux pays. Marc Trévidic ne fait toujours aucun commentaire. Jusqu’à cette semaine. En direct à la radio, il dénonce : « Je ne comprends pas ce qui se passe. En septembre-octobre, une bonne fois pour toutes, il va falloir savoir si on se moque de nous ou pas ».
Et c’est dans ce contexte que le journal El Watan annonce qu’Alger veut entendre de nouveaux témoins, le chef de la DGSE en Algérie en 1996 et l’un de ses officiers. Selon le journal, voilà pourquoi la visite de Marc Trévidic serait sans cesse repoussée.
Source : Rfi.fr
-
Tchad: 10 ans de prison ferme requis contre Youssouf Boy, l'ancien directeur de cabinet du président
-
Soudan du Sud: un premier bilan de la visite du président de l’Union africaine à Juba
-
Mali: l’opposant Mamadou Traoré, chef de parti, sera jugé pour «atteinte au crédit de l’État»
-
Guerre au Soudan: troisième jour de bombardements sur Port-Soudan
-
Mali: les partis politiques appellent à un nouveau rassemblement le 9 mai contre la transition