Jusqu’au matin d’hier où je suis tombée sur cette sculpture aux airs de famille, je n’avais pas bien regardé le monument dit de la renaissance africaine. D’ailleurs, bien que voisine de l’œuvre-forfaiture, c’est une amie qui se rendait chez moi qui avait attiré mon attention sur le début de sa réalisation.
Son coût exorbitant et sa futilité face aux préoccupations du peuple me l’avait rendue si abjecte que je ne m’étais pas attardée sur sa symbolique.
Puis vinrent successivement cet article corrosif sur le peu de ressemblance de la femme à la sénégalaise et puis ce coup de génie de l’identification des personnages. Je sortis alors de mon irritation pour entrer dans une colère inspirée par la confirmation du manque de considération notoire pour la femme que charrie cette œuvre-injure. Manque de considération ou méconnaissance, en parfaite cohérence avec ce que Abdoulaye Wade a toujours fait de la femme, en tout cas de la Sénégalaise, depuis qu’il règne son Patrimoine-Sénégal.
Sa sculpture, outre les incongruités déjà relevées, ne renvoie en rien à la parité clamée Urbi et Orbi, ni à la mère éducatrice et protectrice.
J’observe que « sa » femme est tirée, voire à la traîne (peut-être même que traînée elle est), comme s’il était au dessus de ses capacités d’être à côté et de porter son enfant comme il est d’usage, de son ventre à l’école ! Mais peut-être que notre cher concepteur est de ceux qui veulent promouvoir les hommes enceints.
C’est pour les femmes une occasion de plus de savoir, une bonne fois pour toute, à quoi s’en tenir quant à la place qui leur est réservée par le protecteur des artistes dans la reconstruction ou la renaissance du Sénégal comme de l’Afrique.
Les artistes eux-mêmes d’ailleurs, comme tous les acteurs de notre société, devraient prendre la juste mesure de la situation, et leur destin en main, en faisant face à un prétendu protecteur qui leur fait concurrence et leur ôte si vilainement le pain de la bouche pour en distribuer les miettes à ses saltimbanques de service et autres naufragés de la Quatrième Internationale, devenus libéraux sur le tard, et préposés au vol de terres à Mbaane, au détournement de suffrages et aux insultes publiques.
Sénégalaises, sénégalais, ne cherchez plus le « bon cœur » promis de l’homme qui vous sert de président. Il est dans la pierre dans laquelle il vient de figer sa famille pour quelques milliards de plus. Il ne vous épargnera pas si vous ne l’arrêtez pas.
Son coût exorbitant et sa futilité face aux préoccupations du peuple me l’avait rendue si abjecte que je ne m’étais pas attardée sur sa symbolique.
Puis vinrent successivement cet article corrosif sur le peu de ressemblance de la femme à la sénégalaise et puis ce coup de génie de l’identification des personnages. Je sortis alors de mon irritation pour entrer dans une colère inspirée par la confirmation du manque de considération notoire pour la femme que charrie cette œuvre-injure. Manque de considération ou méconnaissance, en parfaite cohérence avec ce que Abdoulaye Wade a toujours fait de la femme, en tout cas de la Sénégalaise, depuis qu’il règne son Patrimoine-Sénégal.
Sa sculpture, outre les incongruités déjà relevées, ne renvoie en rien à la parité clamée Urbi et Orbi, ni à la mère éducatrice et protectrice.
J’observe que « sa » femme est tirée, voire à la traîne (peut-être même que traînée elle est), comme s’il était au dessus de ses capacités d’être à côté et de porter son enfant comme il est d’usage, de son ventre à l’école ! Mais peut-être que notre cher concepteur est de ceux qui veulent promouvoir les hommes enceints.
C’est pour les femmes une occasion de plus de savoir, une bonne fois pour toute, à quoi s’en tenir quant à la place qui leur est réservée par le protecteur des artistes dans la reconstruction ou la renaissance du Sénégal comme de l’Afrique.
Les artistes eux-mêmes d’ailleurs, comme tous les acteurs de notre société, devraient prendre la juste mesure de la situation, et leur destin en main, en faisant face à un prétendu protecteur qui leur fait concurrence et leur ôte si vilainement le pain de la bouche pour en distribuer les miettes à ses saltimbanques de service et autres naufragés de la Quatrième Internationale, devenus libéraux sur le tard, et préposés au vol de terres à Mbaane, au détournement de suffrages et aux insultes publiques.
Sénégalaises, sénégalais, ne cherchez plus le « bon cœur » promis de l’homme qui vous sert de président. Il est dans la pierre dans laquelle il vient de figer sa famille pour quelques milliards de plus. Il ne vous épargnera pas si vous ne l’arrêtez pas.