
Alladi ag Alla est intimement lié à la première rébellion touareg des années 1960. Il est le fils de Alla ag Abacher, tué en 1954 par les Français. Près de 10 ans plus tard, alors que le Mali est devenu un Etat indépendant, Alladi va venger son père en tuant à son tour deux goumiers, deux soldats français.
Cet assassinat signera le début de la révolte de 63 et 64, une révolte avortée, marquée par une répression sanglante des populations touareg par le jeune pouvoir malien. Massacre des populations, mais aussi du cheptel, acculturations des touaregs, les familles vont massivement quitter le nord du pays pour l'Algérie puis la Libye.
Les exactions vont laisser des traces profondes et vont préparer les futures rébellions touaregs dans le Nord du Mali. Alli ag Alla est un fils de Kidal, il incarnera une aile radicale de l'opposition à la France puis à l'Etat malien. Il sera arrêté et longtemps emprisonné avant de s'évader.
Dans les années 1990, il ne participera pas directement à la rébellion conduite par Yad ag Ghali mais demeurera longtemps un conseiller précieux pour les touaregs irrédentistes.
Cet assassinat signera le début de la révolte de 63 et 64, une révolte avortée, marquée par une répression sanglante des populations touareg par le jeune pouvoir malien. Massacre des populations, mais aussi du cheptel, acculturations des touaregs, les familles vont massivement quitter le nord du pays pour l'Algérie puis la Libye.
Les exactions vont laisser des traces profondes et vont préparer les futures rébellions touaregs dans le Nord du Mali. Alli ag Alla est un fils de Kidal, il incarnera une aile radicale de l'opposition à la France puis à l'Etat malien. Il sera arrêté et longtemps emprisonné avant de s'évader.
Dans les années 1990, il ne participera pas directement à la rébellion conduite par Yad ag Ghali mais demeurera longtemps un conseiller précieux pour les touaregs irrédentistes.