La mort de George Floyd, victime de violences policières à Minneapolis, aux Etats-Unis, trouble encore l’Amérique. Des manifestations ont été notées dans le pays de Donald Trump et un peu partout dans le monde pour dénoncer cet acte dont beaucoup qualifient de racisme. L’activiste Guy Marius Sagna et membre de la plateforme Frapp-France Dégage qui s’est prononcé sur la question, lors de l’émission « Jury du dimanche » sur Iradio. Il a annoncé la mise en place prochaine d’un Front africain pour une réaction massive.
« Le Frapp travaille depuis plusieurs jours avec d’autres organisations, vous le découvrirez dans les prochaines heures, à bâtir un front au Sénégal et en Afrique. Un front qui puisse avoir une réaction massive face à ce dont vous parlez de savoir le meurtre de George Floyd », a informé Guy Marius Sagna, selon qui, George Floyd victime d’un système raciste.
« Nous sommes en train d’échanger, de discuter autour d’un appel ensuite au-delà de l’appel, des manifestations. Parce que non seulement George Floyd a été effectivement assassiné, victime d’un système raciste. Mais, je pense aussi que les Afro-américains aux Etats-Unis sont en danger », a-t-il soutenu jugeant ainsi qu’il est nécessaire de faire quelque chose « face à ce que dit Donald Trump qui menace de faire sortir la garde nationale alors que c’est le système qui est en cause. C’est un système ségrégationniste, raciste », a-t-il pesté.
Analysant le silence quasi-général des élus africains qui « étaient si prompt à dire : « Je suis Charlie » et qui ne disent pas « je suis George Floyd » », l’activiste sénégalais est d’avis que cela peut être justifié pour deux raisons.
« Premièrement, les Africains, ils ont leur George Floyd, au Sénégal nous avons eu l’assassinat de Pape Sarr (torturé jusqu'à la mort), de Elimane Touré (mort au Commissariat du Port), de Abdoulaye Timera, de Seck Ndiaye ect, assassinés par des policiers. C’est-à-dire que les forces de défense de sécurité en Afrique et particulièrement au Sénégal, sont structurellement violentes ».
Donc, a-t-il ajouté, « Je comprends le malaise d’un président comme Macky Sall devant ce qui se passe aux Etats-Unis. Parce qu’on lui dira pourquoi vous n’avez jamais rien dit, vous n’avez jamais rien fait. Des familles des victimes de violences policières sont au Sénégal, vous n’avez jamais fait de déclaration mais des familles courent depuis des années derrière juste la vérité, derrière des décisions de justices », a-t-il tenté de justifié.
La deuxième raison pour laquelle les présidents africains ne parlent pas, a expliqué Guy Marius Sagna, « C’est en fait, ils sont soumis à l’impérialisme. Ils ont peur de ce que Donald Trump, de ce que les Etats-Unis pourraient avoir comme réponse si jamais ils arrivaient à se prononcer dans ces affaires-là».
Pour ce qui concerne la jeunesse africaine, plus précisément les activistes comme lui, Guy Marius Sagna d’informer que « Dans les heures prochaines, vous verrez les réactions. Peu importe l’état d’urgence, peu importe le couvre-feu, nous poserons des actes en solidarité avec nos frères et sœurs des Etats Unis », a-t-il conclu.
« Le Frapp travaille depuis plusieurs jours avec d’autres organisations, vous le découvrirez dans les prochaines heures, à bâtir un front au Sénégal et en Afrique. Un front qui puisse avoir une réaction massive face à ce dont vous parlez de savoir le meurtre de George Floyd », a informé Guy Marius Sagna, selon qui, George Floyd victime d’un système raciste.
« Nous sommes en train d’échanger, de discuter autour d’un appel ensuite au-delà de l’appel, des manifestations. Parce que non seulement George Floyd a été effectivement assassiné, victime d’un système raciste. Mais, je pense aussi que les Afro-américains aux Etats-Unis sont en danger », a-t-il soutenu jugeant ainsi qu’il est nécessaire de faire quelque chose « face à ce que dit Donald Trump qui menace de faire sortir la garde nationale alors que c’est le système qui est en cause. C’est un système ségrégationniste, raciste », a-t-il pesté.
Analysant le silence quasi-général des élus africains qui « étaient si prompt à dire : « Je suis Charlie » et qui ne disent pas « je suis George Floyd » », l’activiste sénégalais est d’avis que cela peut être justifié pour deux raisons.
« Premièrement, les Africains, ils ont leur George Floyd, au Sénégal nous avons eu l’assassinat de Pape Sarr (torturé jusqu'à la mort), de Elimane Touré (mort au Commissariat du Port), de Abdoulaye Timera, de Seck Ndiaye ect, assassinés par des policiers. C’est-à-dire que les forces de défense de sécurité en Afrique et particulièrement au Sénégal, sont structurellement violentes ».
Donc, a-t-il ajouté, « Je comprends le malaise d’un président comme Macky Sall devant ce qui se passe aux Etats-Unis. Parce qu’on lui dira pourquoi vous n’avez jamais rien dit, vous n’avez jamais rien fait. Des familles des victimes de violences policières sont au Sénégal, vous n’avez jamais fait de déclaration mais des familles courent depuis des années derrière juste la vérité, derrière des décisions de justices », a-t-il tenté de justifié.
La deuxième raison pour laquelle les présidents africains ne parlent pas, a expliqué Guy Marius Sagna, « C’est en fait, ils sont soumis à l’impérialisme. Ils ont peur de ce que Donald Trump, de ce que les Etats-Unis pourraient avoir comme réponse si jamais ils arrivaient à se prononcer dans ces affaires-là».
Pour ce qui concerne la jeunesse africaine, plus précisément les activistes comme lui, Guy Marius Sagna d’informer que « Dans les heures prochaines, vous verrez les réactions. Peu importe l’état d’urgence, peu importe le couvre-feu, nous poserons des actes en solidarité avec nos frères et sœurs des Etats Unis », a-t-il conclu.