Dirk Coetzee, ex-chef de la Vlakplaas
Il n’avait jamais exprimé de regrets pour les meurtres commis, mais il avait été le premier policier blanc à avoir fait des révélations sur les atrocités de l’apartheid.
Dirk Coetzee était le premier dirigeant d’une unité secrète de la police sud-africaine, la Vlakplaas, créée en 1979 pour lutter contre les militants anti-apartheid. Une lutte violente, faite de tortures et de meurtres.
Dans un article du journal Libération daté d’avril 1995, il parlait de la Vlakplaas comme d’une chambre d’exécutions.
Il avait été amnistié en 1997 par la Commission vérité et réconciliation mise en place pour recenser les violations des droits de l’homme entre 1960 et 1994. Et, protégé par le Congrès national africain (ANC), il avait même travaillé au sein des services secrets pour le gouvernement de Nelson Mandela.
Mais Dirk Coetzee est mort sans révéler tous ses secrets. Madeleine Fullard, qui enquête pour le parquet sud-africain à la recherche de disparus de l'apartheid, a indiqué ce jeudi matin qu’elle aurait eu encore besoin de lui pour qu'il lui désigne un dernier site où seraient enterrées des victimes.
Source : Rfi.fr
Dirk Coetzee était le premier dirigeant d’une unité secrète de la police sud-africaine, la Vlakplaas, créée en 1979 pour lutter contre les militants anti-apartheid. Une lutte violente, faite de tortures et de meurtres.
Dans un article du journal Libération daté d’avril 1995, il parlait de la Vlakplaas comme d’une chambre d’exécutions.
Il avait été amnistié en 1997 par la Commission vérité et réconciliation mise en place pour recenser les violations des droits de l’homme entre 1960 et 1994. Et, protégé par le Congrès national africain (ANC), il avait même travaillé au sein des services secrets pour le gouvernement de Nelson Mandela.
Mais Dirk Coetzee est mort sans révéler tous ses secrets. Madeleine Fullard, qui enquête pour le parquet sud-africain à la recherche de disparus de l'apartheid, a indiqué ce jeudi matin qu’elle aurait eu encore besoin de lui pour qu'il lui désigne un dernier site où seraient enterrées des victimes.
Source : Rfi.fr