Le Congrès du peuple a été créé il y a deux mois par des dissidents de l'ANC restés proches de l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, contraint à la démission par l'ANC. Son apparition sur la scène politique est un défi sans précédent pour l'ANC depuis son accession au pouvoir en Afrique du Sud.
"L'histoire de l'Afrique du Sud ne sera plus jamais la même. Nous avons pris cette mesure parce que nous sommes le parti de l'avenir", a déclaré Mosiuoa Lekota devant environ 2.000 délégués réunis à Bloemfontein.
"Il faut combattre le chômage et favoriser la croissance économique. Notre politique est celle de la stabilité, du travail et de la croissance", a-t-il ajouté.
Mbhazima Shilowa, ancien Premier ministre de la province du Gauteng, coeur industriel du pays près de Johannesburg, a été désigné vice-président du Cope.
Le Congrès du peuple peut miser sur l'inquiétude ressentie par les électeurs de la classe moyenne et les milieux d'affaires face à l'ANC, qui reste largement perçu comme un parti orienté à gauche et proche des syndicats.
Le Congrès du peuple a décidé de se présenter aux élections prévues en mars prochain et a décliné toutes les propositions de rapprochement avancées par l'ANC.
Bien qu'une victoire semble peu probable face à l'ANC, qui a rassemblé près de deux tiers des voix lors des dernières élections, le Cope peut espérer une percée et priver l'ANC de la majorité absolue au parlement.
Des discussions sont en cours pour former une coalition avec d'autres partis d'opposition, notamment l'Alliance démocratique qui bénéficie d'un fort soutien parmi la population blanche.
Le Cope compte faire campagne sur les affaires de corruption qui touchent l'ANC, y compris son nouveau chef de file, Jacob Zuma.
L'ANC a lancé des mises en garde à ses électeurs, les appelant à ne pas se laisser tenter par le Congrès du peuple dont les dirigeants ont été qualifiés de mauvais perdants et d'hommes politiques incompétents.
Source : Reuters avec Yahoo news
"L'histoire de l'Afrique du Sud ne sera plus jamais la même. Nous avons pris cette mesure parce que nous sommes le parti de l'avenir", a déclaré Mosiuoa Lekota devant environ 2.000 délégués réunis à Bloemfontein.
"Il faut combattre le chômage et favoriser la croissance économique. Notre politique est celle de la stabilité, du travail et de la croissance", a-t-il ajouté.
Mbhazima Shilowa, ancien Premier ministre de la province du Gauteng, coeur industriel du pays près de Johannesburg, a été désigné vice-président du Cope.
Le Congrès du peuple peut miser sur l'inquiétude ressentie par les électeurs de la classe moyenne et les milieux d'affaires face à l'ANC, qui reste largement perçu comme un parti orienté à gauche et proche des syndicats.
Le Congrès du peuple a décidé de se présenter aux élections prévues en mars prochain et a décliné toutes les propositions de rapprochement avancées par l'ANC.
Bien qu'une victoire semble peu probable face à l'ANC, qui a rassemblé près de deux tiers des voix lors des dernières élections, le Cope peut espérer une percée et priver l'ANC de la majorité absolue au parlement.
Des discussions sont en cours pour former une coalition avec d'autres partis d'opposition, notamment l'Alliance démocratique qui bénéficie d'un fort soutien parmi la population blanche.
Le Cope compte faire campagne sur les affaires de corruption qui touchent l'ANC, y compris son nouveau chef de file, Jacob Zuma.
L'ANC a lancé des mises en garde à ses électeurs, les appelant à ne pas se laisser tenter par le Congrès du peuple dont les dirigeants ont été qualifiés de mauvais perdants et d'hommes politiques incompétents.
Source : Reuters avec Yahoo news
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