Khalifa Sall a annoncé la reprise des activités politiques. Que comptez-vous faire exactement ?
Il faudrait peut-être expliquer pourquoi il y avait une relative accalmie dans nos activités. L’agenda que nous avions défini après la libération de Khalifa SALL comportait trois temps : le temps du recueillement auprès des familles religieuses, le temps des remerciements et des compassions auprès des autorités politiques, de la société civile, de parents, proches et amis et enfin le temps de la reprise effective des activités. Dans le troisième temps, il s’agit d’évaluer notre action politique avant d’entamer une nouvelle phase.
Entre temps, est survenue la pandémie de la covid 19 qui, il faut le dire, a remis en cause bien des principes et beaucoup de comportements. Voilà ce qui explique l’accalmie notée dans nos activités. A présent, il s’agit de reprendre en tenant compte de la pandémie. Les activités politiques traditionnelles comme les grands meetings, les rassemblements ne peuvent plus se tenir comme avant. Il s’agira donc de concevoir une stratégie qui permet de rester en contact avec les militants. Dans un premier temps, nous mettrons à profit les TIC pour des séances d’information, d’échanges et de travail avec les militants en particulier et les Sénégalais en général aussi bien à l’intérieur du territoire qu’au niveau de la diaspora. Bien entendu, les tournées vont reprendre dès que les conditions le permettront. Notre philosophie est d’être aux côtés des Sénégalais pour partager leurs préoccupations.
Le report ou non des élections locales prévues en mars 2021 fait débat au niveau du dialogue politique. Quelle est votre position ?
Il faut dire que les élections locales ont été déjà reportées unilatéralement par le pouvoir, car les mandats des élus locaux ont pris fin depuis juin 2019. Donc, il s’agit d’un autre report. Maintenant, est-ce que la période retenue c’est-à-dire mars 2021 pourra être respectée ? Je pense que la réponse dépend en partie des conclusions du dialogue politique, car il a été posé dans cette instance la question de l’audit du fichier, du parrainage et des questions relatives à la transparence des élections en général. Mais, en tout état de cause, il faut aller vite et proposer une date qui prend en compte les délais requis et permettre aux formations politiques de se préparer. Il est inconcevable de faire plus de six ans pour un mandat de cinq. Aussi, il est inacceptable de vouloir repousser les échéances locales pour les coupler avec les législatives de 2022. Car, si on n’y prend garde, à ce rythme, même la Présidentielle de 2024 pourrait être repoussée pour contourner le troisième mandat et rester encore au pouvoir.
Khalifa Sall est déjà oublié des Sénégalais dit-on ? Que répondez-vous ?
Je réponds Non. Khalifa Sall est toujours présent dans la scène politique. Il en constitue d’ailleurs un des acteurs majeurs. Rappelez-vous que c’est en prison qu’il a obtenu avec succès le nombre de parrainages requis. Cet exercice très difficile utilisé par le pouvoir pour réduire le nombre de candidats est un baromètre fiable pour mesurer la popularité et la crédibilité d’un leader.
Et depuis lors, rien n’a changé. Au contraire, nous enregistrons beaucoup de nouvelles adhésions et les Sénégalais s’impatientent de revoir Khalifa sur le terrain. Cela est plutôt rassurant.
Pensez-vous pouvoir récupérer Dakar ?
On n’a pas perdu Dakar pour chercher à le récupérer. Au niveau local, Taxawu Dakar contrôle toujours la mairie de Dakar et des communes importantes. Malgré la mascarade des Législatives de 2017 et les trahisons politiques, nous estimons que Dakar est toujours dans notre escarcelle et le défi est de travailler à renforcer ce leadership.
Il faudrait peut-être expliquer pourquoi il y avait une relative accalmie dans nos activités. L’agenda que nous avions défini après la libération de Khalifa SALL comportait trois temps : le temps du recueillement auprès des familles religieuses, le temps des remerciements et des compassions auprès des autorités politiques, de la société civile, de parents, proches et amis et enfin le temps de la reprise effective des activités. Dans le troisième temps, il s’agit d’évaluer notre action politique avant d’entamer une nouvelle phase.
Entre temps, est survenue la pandémie de la covid 19 qui, il faut le dire, a remis en cause bien des principes et beaucoup de comportements. Voilà ce qui explique l’accalmie notée dans nos activités. A présent, il s’agit de reprendre en tenant compte de la pandémie. Les activités politiques traditionnelles comme les grands meetings, les rassemblements ne peuvent plus se tenir comme avant. Il s’agira donc de concevoir une stratégie qui permet de rester en contact avec les militants. Dans un premier temps, nous mettrons à profit les TIC pour des séances d’information, d’échanges et de travail avec les militants en particulier et les Sénégalais en général aussi bien à l’intérieur du territoire qu’au niveau de la diaspora. Bien entendu, les tournées vont reprendre dès que les conditions le permettront. Notre philosophie est d’être aux côtés des Sénégalais pour partager leurs préoccupations.
Le report ou non des élections locales prévues en mars 2021 fait débat au niveau du dialogue politique. Quelle est votre position ?
Il faut dire que les élections locales ont été déjà reportées unilatéralement par le pouvoir, car les mandats des élus locaux ont pris fin depuis juin 2019. Donc, il s’agit d’un autre report. Maintenant, est-ce que la période retenue c’est-à-dire mars 2021 pourra être respectée ? Je pense que la réponse dépend en partie des conclusions du dialogue politique, car il a été posé dans cette instance la question de l’audit du fichier, du parrainage et des questions relatives à la transparence des élections en général. Mais, en tout état de cause, il faut aller vite et proposer une date qui prend en compte les délais requis et permettre aux formations politiques de se préparer. Il est inconcevable de faire plus de six ans pour un mandat de cinq. Aussi, il est inacceptable de vouloir repousser les échéances locales pour les coupler avec les législatives de 2022. Car, si on n’y prend garde, à ce rythme, même la Présidentielle de 2024 pourrait être repoussée pour contourner le troisième mandat et rester encore au pouvoir.
Khalifa Sall est déjà oublié des Sénégalais dit-on ? Que répondez-vous ?
Je réponds Non. Khalifa Sall est toujours présent dans la scène politique. Il en constitue d’ailleurs un des acteurs majeurs. Rappelez-vous que c’est en prison qu’il a obtenu avec succès le nombre de parrainages requis. Cet exercice très difficile utilisé par le pouvoir pour réduire le nombre de candidats est un baromètre fiable pour mesurer la popularité et la crédibilité d’un leader.
Et depuis lors, rien n’a changé. Au contraire, nous enregistrons beaucoup de nouvelles adhésions et les Sénégalais s’impatientent de revoir Khalifa sur le terrain. Cela est plutôt rassurant.
Pensez-vous pouvoir récupérer Dakar ?
On n’a pas perdu Dakar pour chercher à le récupérer. Au niveau local, Taxawu Dakar contrôle toujours la mairie de Dakar et des communes importantes. Malgré la mascarade des Législatives de 2017 et les trahisons politiques, nous estimons que Dakar est toujours dans notre escarcelle et le défi est de travailler à renforcer ce leadership.