Moustapha Diakhaté veut qu'un jury d'honneur s'occupe du "Scandale Petrotim"

ursuivant, Diakhaté évoque l’origine de ses dissensions avec le régime de Macky Sall. « Mon premier désaccord avec le gouvernement, c’était l’octroi du permis d’exploration (de Pétrole) à Frank Timis. Il ne remplissait pas les conditions de l’article 8 du Code pétrolier. Je l’avais déploré alors que j’étais ministre-conseiller. Ma conviction était fondée sur les propos de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, qui déclarait que le rapport de présentation qui a permis à Frank Timis d’obtenir ce permis était faux. Aujourd’hui, l’histoire m’a donné raison. Parce que, M. Timis a vendu ce permis à des dizaines de milliards et il est parti ». D’ailleurs, pour tirer cette histoire au clair, l’ancien parlementaire propose un jury d’honneur. Parce que, même si le dossier est pendant devant la justice, Diakhaté ne croit pas à son aboutissement.

« Suis toujours membre de l’Apr »

Répondant à une question d’un auditeur qui lui demandait s’il était toujours membre de l’Alliance pour la République (Apr), Moustapha Diakhaté déclare : « Je suis à l’Apr et compte y rester aussi longtemps que possible ». Une manière pour lui de couper court aux rumeurs.


« L’arrestation de Marius Sagna est arbitraire »

Interpellé sur l’emprisonnement de Guy Marius Sagna et Cie, Moustapha Diakhaté plaide leur liberté. Il estime que leur arrestation est arbitraire. « Les Sénégalais ont eu de nouveaux droits en matière d’expression des leurs libertés. Un droit constitutionnel, l’administration devrait se donner les moyens de l’encadrer », dit-il. Quid d’une manifestation devant les grilles du palais de la République ? « Ce sont les causes que l’on devrait voir. Si la marche était autorisée, les manifestants n’iraient pas jusqu’au Palais. La Cour Suprême a dit, pour que l’administration interdise une manifestation, elle doit justifier qu’elle n’a pas les moyens de l’encadrer », a répondu l’ancien président du groupe parlementaire de la majorité. « Le standard de notre pays au niveau international doit nous obliger à avoir un comportement irréprochable en matière d’exercice des droits civils et politiques des Sénégalais », tranche-t-il.



L'ancien chef de cabinet du Président Macky Sall, Moustapha Diakhaté, qui indique toujours être un membre à part entière du parti au pouvoir, est revenu ce dimanche sur ses désaccords avec la gestion  du pays par l'actuel régime.

Invité à l'émission Jury Du Dimanche (JDD), l'homme aux publications brûlantes sur Facebook requiert un jury d'honneur dans l'affaire du Scandale présumé sur les contrats pétroliers et gaziers impliquant Petrotim et le frère du chef de l'État Macky Sall.

« Mon premier désaccord avec le gouvernement, c’était l’octroi du permis d’exploration (de Pétrole) à Frank Timis. Il ne remplissait pas les conditions de l’article 8 du Code pétrolier. Je l’avais déploré alors que j’étais ministre-conseiller. Ma conviction était fondée sur les propos de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, qui déclarait que le rapport de présentation qui a permis à Frank Timis d’obtenir ce permis était faux. Aujourd’hui, l’histoire m’a donné raison. Parce que, M. Timis a vendu ce permis à des dizaines de milliards et il est parti », a confié Diakhaté avant de réclamer un Jury d'honneur pour tirer au clair cette affaire.

Selon lui, l'affaire pendante devant la justice senegalaise n'est pas prête de connaître son épilogue.

Interpellé sur l’emprisonnement de Guy Marius Sagna et Cie, par le journaliste Mamadou Ibra Kane, Moustapha Diakhaté a estimé leur arrestation arbitraire. « Les Sénégalais ont eu de nouveaux droits en matière d’expression des leurs libertés. Un droit constitutionnel, l’administration devrait se donner les moyens de l’encadrer », dit-il.

En ce qui concerne la manifestation devant les grilles du palais de la République, l'ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar déclare que « ce sont les causes que l’on devrait voir. Si la marche était autorisée, les manifestants n’iraient pas jusqu’au Palais. La Cour Suprême a dit, pour que l’administration interdise une manifestation, elle doit justifier qu’elle n’a pas les moyens de l’encadrer ».
 

AYOBA FAYE

Dimanche 19 Janvier 2020 12:43


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