Les étudiants de l’ESP qui observent un mouvement de grève pour contester la répartition du quota des 4000 lits octroyés par l’Etat du Sénégal à compter de cette année pour l’ensemble des étudiants de l’UCAD ,a provoqué la réaction du Centres des oeuvres universitaires de Dakar (Coud). Après avoir dénoncé et déploré les agissements des étudiants de l'Ecole supérieure polytechnique le 05 février dernier, en bloquant l’accès de l’école aux étudiants des autres établissements notamment ceux de la faculté de Droit qui s’y restaurent régulièrement, les services de communication du Coud ont tenu à souligner que l'Esp est même privilégiée dans le partage des lits/
"Dans la répartition des 4000 nouveaux lits, les étudiants de l’ESP, malgré leur contestation, sont pourtant les plus privilégiés. En effet, les étudiants de l’ESP ont obtenu 444 lits soit plus de 11% du quota alors que leur effectif ne fait pas 2% des étudiants de l’UCAD. Ils ont ainsi vu leur capacité d’hébergement qui était de 496 lits l’année dernière augmentée à près de 90%, soit au total 940 lits. Ce qui rapproche cet établissement du ratio d’un lit pour un étudiant étant donné que parmi les étudiants admissibles à l’hébergement à l’ESP, il n’en reste que 120", peut-on lire dans un communiqué parvenu à PressAfrik.
Le Coud ajoute qu'au moment où les étudiants de l’ESP réclament un lit pour chaque étudiants, ceux des autres établissements (Lettres et Sciences humaines, Droit, Economie et Gestion, Sciences et Techniques, Médecine et Pharmacie, et d’autres Ecoles et Instituts comme CESTI, EBAD, INSEPS, IGT, IUPA…) qui font plus de 95% des effectifs de l’UCAD peinent à avoir un ratio d’un lit pour 10 étudiants". Et pendant ce temps les étudiants des facultés des Lettres et Sciences humaines, de Droit, d’Economie et de Gestion et Sciences et Techniques, des milliers d’étudiants qui ont les mêmes droits que tout autre étudiant ne bénéficient pas de logement chaque année, faute de quota largement insuffisant alloué à leur établissement au prorata de leur effectif respectif.
"En outre, les arguments développés par les étudiants de l’ESP relatifs à la particularité de leur école qui a un calendrier contraignant et à l’excellence afin d’obtenir une faveur exceptionnelle sont incontestablement valables, au moins, à la faculté de Médecine et aux autres Ecoles et Instituts. D’ailleurs, ce sont uniquement les étudiantes de ces deux types d’établissements qui vont cohabiter avec les étudiants de l’ESP. Et de façon générale les conditions sociales ont une influence sur les conditions pédagogiques pour chaque étudiant et dans les tous les établissements", ajoutent les services du Coud.
Selon le Coud, "si on avait appliqué la règle de trois, les étudiants de cet établissement auraient du mal à obtenir plus de 80 lits. Ensuite, demander au COUD d’augmenter le quota de l’ESP revient à lui demander d’en retrancher au quota des autres établissements. Ce qui est évidemment impossible".
"Dans la répartition des 4000 nouveaux lits, les étudiants de l’ESP, malgré leur contestation, sont pourtant les plus privilégiés. En effet, les étudiants de l’ESP ont obtenu 444 lits soit plus de 11% du quota alors que leur effectif ne fait pas 2% des étudiants de l’UCAD. Ils ont ainsi vu leur capacité d’hébergement qui était de 496 lits l’année dernière augmentée à près de 90%, soit au total 940 lits. Ce qui rapproche cet établissement du ratio d’un lit pour un étudiant étant donné que parmi les étudiants admissibles à l’hébergement à l’ESP, il n’en reste que 120", peut-on lire dans un communiqué parvenu à PressAfrik.
Le Coud ajoute qu'au moment où les étudiants de l’ESP réclament un lit pour chaque étudiants, ceux des autres établissements (Lettres et Sciences humaines, Droit, Economie et Gestion, Sciences et Techniques, Médecine et Pharmacie, et d’autres Ecoles et Instituts comme CESTI, EBAD, INSEPS, IGT, IUPA…) qui font plus de 95% des effectifs de l’UCAD peinent à avoir un ratio d’un lit pour 10 étudiants". Et pendant ce temps les étudiants des facultés des Lettres et Sciences humaines, de Droit, d’Economie et de Gestion et Sciences et Techniques, des milliers d’étudiants qui ont les mêmes droits que tout autre étudiant ne bénéficient pas de logement chaque année, faute de quota largement insuffisant alloué à leur établissement au prorata de leur effectif respectif.
"En outre, les arguments développés par les étudiants de l’ESP relatifs à la particularité de leur école qui a un calendrier contraignant et à l’excellence afin d’obtenir une faveur exceptionnelle sont incontestablement valables, au moins, à la faculté de Médecine et aux autres Ecoles et Instituts. D’ailleurs, ce sont uniquement les étudiantes de ces deux types d’établissements qui vont cohabiter avec les étudiants de l’ESP. Et de façon générale les conditions sociales ont une influence sur les conditions pédagogiques pour chaque étudiant et dans les tous les établissements", ajoutent les services du Coud.
Selon le Coud, "si on avait appliqué la règle de trois, les étudiants de cet établissement auraient du mal à obtenir plus de 80 lits. Ensuite, demander au COUD d’augmenter le quota de l’ESP revient à lui demander d’en retrancher au quota des autres établissements. Ce qui est évidemment impossible".