
La rumeur s'est propagée à un vitesse folle. En quelques heures, des échanges de textos ont poussé des centaines de Chypriotes à faire la queue devant des distributeurs de billets.
Les messages affirmaient qu'une nouvelle mesure prévoyait de ponctionner tous les comptes, même inférieurs à 100 000 euros. Ce prélèvement, prévu par le premier plan de sauvetage, a pourtant été refusé le 16 mars au parlement.Cette fois, les bruits concernaient surtout la banque mutualiste Co-op qui a vu ses succursales assaillies pendant plus d'une heure. Très rapidement, les démentis les plus formels se sont succédés. Aucune nouvelle ponction, même à l'état de projet, n'était prévu, selon le ministère des Finances, alors que les établissements concernés dénonçaient des rumeurs calomnieuses. Quant à la Banque centrale, elle démentait formellement des informations de presse évoquant une ponction généralisée.
Tous rappellent que seules deux banques : la Laïki et la Bank of Cyprus sont concernées par des coupes drastiques sur les comptes de plus de 100 000 euros.
Un vent de panique qui en dit long sur la confiance ébranlée des déposants dans le système bancaire et la classe politique. Un peu plus tôt dans la journée, le quotidien Politis a reçu un courrier repris par la télévision, menaçant de mort le président, le chef de la Banque centrale et leurs familles. Ce dernier a déjà mis ses proches à l'abri à l'étranger, et une enquête de police est ouverte.
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