Des renforts de police et de l'armée ont été déployés à l'échelle nationale et les organisateurs assurent que toute la logistique est à la hauteur de ce scrutin concernant les 53 municipalités mozambicaines.
Les incidents armés répertoriés depuis plusieurs mois déjà dans le nord et le centre du pays - fiefs traditionnels de la Renamo, ancienne rébellion - ont cependant pu semer la peur et dissuader les populaires d'aller voter dans ces régions.
Et ce d'autant plus que ce parti a décidé de boycotter le scrutin et de ne pas reconnaître les organes qui en seront issus.
La Renamo qui, par ailleurs, a obtenu une première concession de taille cette semaine : le gouvernement a enfin accepté la présence d'observateurs nationaux dans le marathon de négociations en cours portant, notamment - de façon plus globale - sur la parité des organes électoraux.
L'ancienne guérilla - qui a depuis longtemps été devancée, au niveau local par Mouvement démocratique du Mozambique (MDM), le troisième parti - détient les deux seules grandes villes qui ont échappé à l'hégémonie du Frelimo (parti au pouvoir) à savoir Beira et Quelimane.
Source : Rfi.fr