Les blessures de Nafissatou Diallo ont été causées par un viol. C’est la conclusion du rapport médico-légal établi au service des urgences d’un hôpital de Manhattan le 14 mai, jour de l’agression présumée de la femme de chambre par Dominique Strauss-Kahn, rapporte L’Express , qui a consulté ce document. Nafissatou Diallo y relate également les faits, un récit qui a été repris dans la plainte déposée au civil le 8 août .
Conduite en ambulance aux urgences et accompagnée d’un policier, elle est prise en charge par un médecin qui écrit dans le rapport : "confusion, douleurs musculaires, tension". Des examens révèlent une rupture du ligament à l’épaule gauche, ainsi que des traces de traumatisme sur la partie inférieure du vagin, détaillées très précisément dans la dernière page du rapport.
En état de choc
Nafissatou Diallo, "en larmes", semble en état de choc : "elle relate l’incident sur un mode narratif. Elle s’interrompt, marque des pauses, en décrivant l’acte de fellation", note le médecin. La jeune femme décrit un "homme nu aux cheveux blancs", qui "verrouille la porte et l’entraîne sur le lit" et, après une première tentative, "enfonce profondément son pénis dans sa bouche en la saisissant par les cheveux".
C’est ce récit qui constitue le texte de la plainte déposée au civil par l’avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson. Interrogé par L’Express , celui-ci se dit "convaincu que Nafissatou Diallo a subi une agression sexuelle" et décrit la scène, affirmant en outre que le rapport médico-légal a bien été évoqué par les procureurs, "mais au tout début" de l’affaire.
Une "petite phrase"
L’avocat réfute également la "petite phrase" qu’aurait eue sa cliente au téléphone avec un détenu d’une prison d’Arizona. "Cette phrase n’existe pas", insiste-t-il, affirmant en avoir eu confirmation en écoutant les enregistrements le 28 juillet dernier, "devant les procureurs, au côté de Nafissatou et d’un interprète en dialecte foulani".
Reste que les avocats de DSK vont également se saisir de ces preuves physiques pour traquer les incohérences, souligne The Daily Beast , qui relève ainsi que dans le rapport médical, Nafissatou Diallo affirme que DSK n’aurait rien dit pendant l’incident. Mais le site affirme que la femme de chambre aurait ensuite expliqué aux policiers, puis à Newsweek, que DSK lui aurait parlé pendant l’agression.
Europe1
Conduite en ambulance aux urgences et accompagnée d’un policier, elle est prise en charge par un médecin qui écrit dans le rapport : "confusion, douleurs musculaires, tension". Des examens révèlent une rupture du ligament à l’épaule gauche, ainsi que des traces de traumatisme sur la partie inférieure du vagin, détaillées très précisément dans la dernière page du rapport.
En état de choc
Nafissatou Diallo, "en larmes", semble en état de choc : "elle relate l’incident sur un mode narratif. Elle s’interrompt, marque des pauses, en décrivant l’acte de fellation", note le médecin. La jeune femme décrit un "homme nu aux cheveux blancs", qui "verrouille la porte et l’entraîne sur le lit" et, après une première tentative, "enfonce profondément son pénis dans sa bouche en la saisissant par les cheveux".
C’est ce récit qui constitue le texte de la plainte déposée au civil par l’avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson. Interrogé par L’Express , celui-ci se dit "convaincu que Nafissatou Diallo a subi une agression sexuelle" et décrit la scène, affirmant en outre que le rapport médico-légal a bien été évoqué par les procureurs, "mais au tout début" de l’affaire.
Une "petite phrase"
L’avocat réfute également la "petite phrase" qu’aurait eue sa cliente au téléphone avec un détenu d’une prison d’Arizona. "Cette phrase n’existe pas", insiste-t-il, affirmant en avoir eu confirmation en écoutant les enregistrements le 28 juillet dernier, "devant les procureurs, au côté de Nafissatou et d’un interprète en dialecte foulani".
Reste que les avocats de DSK vont également se saisir de ces preuves physiques pour traquer les incohérences, souligne The Daily Beast , qui relève ainsi que dans le rapport médical, Nafissatou Diallo affirme que DSK n’aurait rien dit pendant l’incident. Mais le site affirme que la femme de chambre aurait ensuite expliqué aux policiers, puis à Newsweek, que DSK lui aurait parlé pendant l’agression.
Europe1