Fini l’époque où le président ghanéen tirait le signal d’alarme sur « la présence de mercenaires russes au Burkina Faso » pendant le sommet États-Unis - Afrique de décembre 2022 à Washington. Aujourd’hui, Nana Akufo-Addo estime que les « supplétifs russes » ne sont pas très différents des « supplétifs français » qui les ont précédés au Burkina. Surtout, le chef de l’État ghanéen affirme que son pays « ne peut pas tourner le dos au Burkina Faso » et « espère, dès que possible, un nouvel arrangement pour la réintégration du Burkina Faso, du Niger et du Mali dans la Cédéao ».
Dans son entretien à RFI, le président ghanéen plaide aussi fortement pour la libération du président Mohamed Bazoum emprisonné au Niger depuis le putsch de juillet 2023. « On ne peut pas l’oublier. Si nous, les leaders démocratiquement élus de l’Afrique de l’Ouest, nous lui tournons le dos, demain, ça pourra être moi, ça pourra être quelqu’un d’autre [qui se fera renverser à son tour] », déclare Nana Akufo-Addo avec une franchise étonnante. Et le président ghanéen d’ajouter : « Le Ghana va continuer à insister pour sa libération sans conditions ».
Dans son entretien à RFI, le président ghanéen plaide aussi fortement pour la libération du président Mohamed Bazoum emprisonné au Niger depuis le putsch de juillet 2023. « On ne peut pas l’oublier. Si nous, les leaders démocratiquement élus de l’Afrique de l’Ouest, nous lui tournons le dos, demain, ça pourra être moi, ça pourra être quelqu’un d’autre [qui se fera renverser à son tour] », déclare Nana Akufo-Addo avec une franchise étonnante. Et le président ghanéen d’ajouter : « Le Ghana va continuer à insister pour sa libération sans conditions ».