La date à la laquelle le Premier ministre, Ousmane Sonko, devra faire face à la représentation nationale pour décliner sa feuille de route fait jaser. La Conférence des Présidents qui s'est réunie hier jeudi, après l'ouverture de la troisième session parlementaire de l'année 2024, l'a fixé pour le 11 septembre. Outré par cette " fixation de la date de la Déclaration de politique générale", le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi parle de la violation de l'article 97 du règlement intérieur.
Réagissant à cette cacophonie, Ndiaga Sylla expert électoral, a déclaré que : "l'intermède politique n'est pas un temps pour se moquer du peuple !". Il rappelle que " le respect du principe de la séparation des pouvoirs, garanti par notre charte fondamentale, ainsi que le respect des prérogatives de chacune des institutions de la République, constituent le gage de la stabilité et du fonctionnement régulier de celles-ci".
"Au nom de la République, vous avez été investis de larges pouvoirs, tant à l'exécutif qu'au législatif. Quelle que soit la conjoncture politique, il ne faut pas perdre de vue que votre pouvoir émane du digne peuple sénégalais à travers le suffrage universel", a-t-il écrit.
Il a ajouté : "Lorsque l'avis du Conseil constitutionnel est sollicité à propos de la dissolution de l'Assemblée nationale ; lorsque les députés, de toute obédience, prennent conscience et déclarent urbi et orbi que la présente législature tire à sa fin ; lorsque le chef du gouvernement annonce la période de la dissolution de l'Assemblée nationale ; lorsqu'on constate des lacunes du Code électoral concernant la période de collecte des parrainages et de dépôt des candidatures ; la logique et le bon sens réclament que la Représentation du peuple se penche à corriger les carences de la loi électorale sur la préparation des élections anticipées législatives en attendant les prochaines réformes plus substantielles du système électoral".
Pour l'expert électoral, "Annoncer la Déclaration de Politique générale du Premier ministre dans un tel contexte, c'est vouloir démarrer la précampagne électorale au sein de l'hémicycle".
Diaga Sylla a rappelé que "la société civile a déjà formulé des recommandations et a appelé les acteurs à trouver un consensus sur la révision du Code électoral.
Annoncer la Déclaration de Politique générale du Premier ministre dans un tel contexte, c'est vouloir démarrer la précampagne électorale au sein de l'hémicycle.
En définitive, l'intermède politique doit être le temps de la définition des règles avant la compétition".
Réagissant à cette cacophonie, Ndiaga Sylla expert électoral, a déclaré que : "l'intermède politique n'est pas un temps pour se moquer du peuple !". Il rappelle que " le respect du principe de la séparation des pouvoirs, garanti par notre charte fondamentale, ainsi que le respect des prérogatives de chacune des institutions de la République, constituent le gage de la stabilité et du fonctionnement régulier de celles-ci".
"Au nom de la République, vous avez été investis de larges pouvoirs, tant à l'exécutif qu'au législatif. Quelle que soit la conjoncture politique, il ne faut pas perdre de vue que votre pouvoir émane du digne peuple sénégalais à travers le suffrage universel", a-t-il écrit.
Il a ajouté : "Lorsque l'avis du Conseil constitutionnel est sollicité à propos de la dissolution de l'Assemblée nationale ; lorsque les députés, de toute obédience, prennent conscience et déclarent urbi et orbi que la présente législature tire à sa fin ; lorsque le chef du gouvernement annonce la période de la dissolution de l'Assemblée nationale ; lorsqu'on constate des lacunes du Code électoral concernant la période de collecte des parrainages et de dépôt des candidatures ; la logique et le bon sens réclament que la Représentation du peuple se penche à corriger les carences de la loi électorale sur la préparation des élections anticipées législatives en attendant les prochaines réformes plus substantielles du système électoral".
Pour l'expert électoral, "Annoncer la Déclaration de Politique générale du Premier ministre dans un tel contexte, c'est vouloir démarrer la précampagne électorale au sein de l'hémicycle".
Diaga Sylla a rappelé que "la société civile a déjà formulé des recommandations et a appelé les acteurs à trouver un consensus sur la révision du Code électoral.
Annoncer la Déclaration de Politique générale du Premier ministre dans un tel contexte, c'est vouloir démarrer la précampagne électorale au sein de l'hémicycle.
En définitive, l'intermède politique doit être le temps de la définition des règles avant la compétition".
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