Idriss Deby prend de nouveau la parole. Il change de ton. Il est beaucoup plus ferme et explique aux membres présents du CNT qu'il leur appartient désormais de trouver de nouveaux dirigeants à la Centrafrique. Et là s'engagent donc des heures de discussions marathon : qui pour succéder à Michel Djotodia. Où et quand élire son successeur ?
Pourquoi avoir fait venir les parlementaires ?
Ce qu'il faut comprendre c'est qu'avec cette démarche, la CEEAC tient a sauvegarder toutes les apparences de la légalité dans ce changement à la tête du pouvoir centrafricain. Selon la Charte constitutionnelle de la transition en Centrafrique, en cas de démission du président, c'est au président du CNT, donc à Alexandre Ferdinand Nguendet, d'assurer l'intérim le temps que les membres du CNT choisissent un nouveau président de la transition.
Alors, de bonne source, il se dit que la lettre de démission de Michel Djotodia serait déjà rédigée et n'attendrait plus que la signature du président actuel. Ensuite, le CNT ouvrira une session extraordinaire. Reste à savoir si le successeur de Djotodia sera élu dans la foulée à Ndjamena ou si cela attendra le retour des parlementaires à Bangui.
Source : Rfi.fr