« Ne tirez pas sur l’ambulance, la Côte d’Ivoire est blessée ». Ce cri du cœur du panafricaniste Alpha BLONDY, nous l’avons entendu hier vers 18h d’une radio qui passait sa musique. Ce cri nous attriste. Ce chanteur disait, il y a quelques années, que les ennemis de l’Afrique ce sont les africains. Ce message est toujours d’actualité. Mais l’avons-nous compris ? Aujourd’hui, sur cette question ivoirienne, nous sommes étonnés de constater que ce sont des chefs d’Etats africains et des prétendus intellectuels qui défendent l’idée d’aller bruler la Côte d’Ivoire pour déloger, disent-ils, « l’usurpateur Gbagbo ». Et pour cela, ils n’hésitent pas à aller jusqu’à la Maison blanche pour négocier une autorisation d’user de la force. C’est accablant!
Dans le passé, le colon réussissait souvent à pousser un roi nègre à combattre son homologue. Et une fois leurs populations affaiblies par ces guerres insolites, sans raison, il usait de sa force de frappe pour les avoir sous ses ordres et faire de leurs peuples ses sujets et de leur richesse son butin de guerre. Cette musique n’a pas changé ; ce sont les pas de danse qui sont devenus par moment saccadés et camouflés. La France de Sarkozy, comme un vampire, guettait la moindre faille dans cette élection pour précipiter la sentence à appliquer à son ennemi-juré Gbagbo en utilisant comme agent exécutant le syndicat des chefs d’Etat béni-oui-oui de ses anciennes colonies. Cette France de Sarkozy, différente à tout égard de la France des véritables défenseurs des droits humains, cherche à manipuler le monde entier pour arriver à ses fins en Côte d’Ivoire quitte à faire souffrir davantage les ivoiriens. Sarkozy, ne poussez pas vos disciples chefs d’Etats africains à tirer sur l’ambulance ! « La Côte d’Ivoire est blessée ».
La plupart de ces chefs d’Etats, à commencer par le notre, ont des problèmes sérieux avec la démocratie dans leur propre pays. Et personne n’a demandé à ce qu’on les déloge par le feu. WADE, éradiquez le conflit armé en Casamance qui dure depuis 28 ans plutôt que de participer à une opération militaire en Côte d’Ivoire ! Vos propres enfants ne seront pas sur le terrain des opérations militaires.
Quand nous écoutons certains médias français, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander pour qui et pourquoi mettent-ils autant de hargne à promouvoir un discours va-t-en guerre ; une solution armée pour résoudre l’équation ivoirienne ? Ils n’ont pas été ainsi avec les Eyadema au Togo, pour ne citer que cet exemple… et pourtant !
Pire, un député français s’est autorisé d’avancer l’idée d’une partition de la C’ôte d’Ivoire comme si le peuple ivoirien l’avait sonné. Pourquoi vouloir précipiter ce pays dans le précipice ? Puisque les conflits finissent généralement autour d’une table de négociation, pourquoi ne pas commencer par là dans cette crise postélectorale ? Si les deux hommes aiment la Côte d’Ivoire, ils accepteront de s’asseoir ensemble pour se parler les yeux dans les yeux dans l’intérêt de leur peuple.
Aujourd’hui, il ne s’agit pas de disserter sur qui a raison. Tous ces belligérants ont tort de prendre en otage le peuple ivoirien depuis des années. Des membres de la CEI ont donné des résultats à partir de l’Hôtel du Golf, fief de l’un des candidats sans que ce dernier n’ait eu le réflexe de s’y opposer pour éviter que l’on puisse douter de la neutralité de la dite commission. De l’autre côté, le Conseil constitutionnel a déclaré son rival vainqueur en annulant le vote de plusieurs ivoiriens. Et chaque camp livre ses arguments. Chacun dit sa vérité et reçoit le soutien de ses partisans. Présentement, il s’agit de voir comment sauver la Côte d’Ivoire dans la paix, sans effusion de sang. L’Afrique en a assez de voir les armes fabriquées par les occidentaux tonner dans ses oreilles abasourdies, et surtout, si c’est sur « recommandation » d’un Président qui ne lui voue aucun respect comme Sarkozy le fameux auteur de « l’Afrique n’est pas encore rentrée dans l’histoire ».
Un homme normal qui sait combien les ivoiriens ont souffert de la guerre ces derniers années ne peut pas se permettre de demander à des forces étrangères d’aller les canarder. Il y a anguilles-sous -roche. Il y a des choses qui se cachent derrière cet empressement guerrier d’autant qu’il précise que les soldats de son pays ne prendront pas part à cette guerre. Dans cette affaire, Sarkozy ne lutte pas pour la Démocratie ; seule sa démocratie l’intéresse. Il faut qu’il cesse de nous prendre pour ses petits nègres.
« Massacrez-vous ! Après nous viendrons pensez les blessures, traduire certains survivants devant les hautes cours de justice et faire tranquillement nos business. »
Chers chefs d’Etats africains, ayez un sursaut d’orgueil pour refuser un tel schéma. N’écoutez pas de tels non-dits, de telles bêtises ! Montrez au monde que vous êtes capables de régler les problèmes de votre continent seuls, sans vous étriper. C’est là où nous vous attendons. Les ivoiriens sont nos frères. Vos peuples ne vous ont pas mandaté pour que vous fassiez la guerre à leurs frères et sœurs. La guerre, y’en a marre ! Ça suffit ! Non de Dieu ! Nous voulons un règlement pacifique de ce conflit. Et ce n’est pas impossible. A la place, la France et ses amis occidentaux sont en train de rendre la vie des ivoiriens difficile avec des sanctions et d’autres dérives verbales inutiles.
En lisant l’éclairage pertinent de Jean Paul DIAS sur la lancinante question de la BCEAO qui s’est invitée dans cette crise, nous éprouvons un certain dégout. La France garante du CFA a reconnu son Président en Côte d’Ivoire, il veut que ce dernier soit le seul autorisé à manipuler les comptes de la Côte d’Ivoire logés à la BCEAO. Et, hop ! Ses disciples, chefs d’Etats africains très disciplinés, au lieu de se battre pour avoir une monnaie commune africaine après cinquante ans d’indépendance afin de se libérer de sa tutelle sur ce plan précis, s’empressent de se réunir pour semer la pagaille au sein de cette institution bancaire, la BCEAO ; histoire de lui faire plaisir. Nous disons que s’ils mettaient autant d’énergie et de diligence au règlement pacifique de cette crise en oubliant les ordres de Sarkozy, avec comme unique souci l’intérêt de leurs frères africains de la Côte d’Ivoire, sans hypocrisie, ils réussiraient à tuer ce différent dans l’œuf.
Et nous disons que cela doit servir de leçon à tous nos dirigeants. Il est temps que nous apprenions à anticiper sur les crises en Afrique. Par exemple, au Sénégal, malgré ce que les constitutionnalistes disent sur la non recevabilité de la candidature de WADE, ce dernier s’entête à vouloir se présenter à l’élection présidentielle de 2012. C’est ce genre d’entêtement qui peut déboucher demain sur des situations difficiles qui aggravent la souffrance des populations. Que Dieu nous en garde ! Vive la paix en Côte d’Ivoire !
Dans le passé, le colon réussissait souvent à pousser un roi nègre à combattre son homologue. Et une fois leurs populations affaiblies par ces guerres insolites, sans raison, il usait de sa force de frappe pour les avoir sous ses ordres et faire de leurs peuples ses sujets et de leur richesse son butin de guerre. Cette musique n’a pas changé ; ce sont les pas de danse qui sont devenus par moment saccadés et camouflés. La France de Sarkozy, comme un vampire, guettait la moindre faille dans cette élection pour précipiter la sentence à appliquer à son ennemi-juré Gbagbo en utilisant comme agent exécutant le syndicat des chefs d’Etat béni-oui-oui de ses anciennes colonies. Cette France de Sarkozy, différente à tout égard de la France des véritables défenseurs des droits humains, cherche à manipuler le monde entier pour arriver à ses fins en Côte d’Ivoire quitte à faire souffrir davantage les ivoiriens. Sarkozy, ne poussez pas vos disciples chefs d’Etats africains à tirer sur l’ambulance ! « La Côte d’Ivoire est blessée ».
La plupart de ces chefs d’Etats, à commencer par le notre, ont des problèmes sérieux avec la démocratie dans leur propre pays. Et personne n’a demandé à ce qu’on les déloge par le feu. WADE, éradiquez le conflit armé en Casamance qui dure depuis 28 ans plutôt que de participer à une opération militaire en Côte d’Ivoire ! Vos propres enfants ne seront pas sur le terrain des opérations militaires.
Quand nous écoutons certains médias français, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander pour qui et pourquoi mettent-ils autant de hargne à promouvoir un discours va-t-en guerre ; une solution armée pour résoudre l’équation ivoirienne ? Ils n’ont pas été ainsi avec les Eyadema au Togo, pour ne citer que cet exemple… et pourtant !
Pire, un député français s’est autorisé d’avancer l’idée d’une partition de la C’ôte d’Ivoire comme si le peuple ivoirien l’avait sonné. Pourquoi vouloir précipiter ce pays dans le précipice ? Puisque les conflits finissent généralement autour d’une table de négociation, pourquoi ne pas commencer par là dans cette crise postélectorale ? Si les deux hommes aiment la Côte d’Ivoire, ils accepteront de s’asseoir ensemble pour se parler les yeux dans les yeux dans l’intérêt de leur peuple.
Aujourd’hui, il ne s’agit pas de disserter sur qui a raison. Tous ces belligérants ont tort de prendre en otage le peuple ivoirien depuis des années. Des membres de la CEI ont donné des résultats à partir de l’Hôtel du Golf, fief de l’un des candidats sans que ce dernier n’ait eu le réflexe de s’y opposer pour éviter que l’on puisse douter de la neutralité de la dite commission. De l’autre côté, le Conseil constitutionnel a déclaré son rival vainqueur en annulant le vote de plusieurs ivoiriens. Et chaque camp livre ses arguments. Chacun dit sa vérité et reçoit le soutien de ses partisans. Présentement, il s’agit de voir comment sauver la Côte d’Ivoire dans la paix, sans effusion de sang. L’Afrique en a assez de voir les armes fabriquées par les occidentaux tonner dans ses oreilles abasourdies, et surtout, si c’est sur « recommandation » d’un Président qui ne lui voue aucun respect comme Sarkozy le fameux auteur de « l’Afrique n’est pas encore rentrée dans l’histoire ».
Un homme normal qui sait combien les ivoiriens ont souffert de la guerre ces derniers années ne peut pas se permettre de demander à des forces étrangères d’aller les canarder. Il y a anguilles-sous -roche. Il y a des choses qui se cachent derrière cet empressement guerrier d’autant qu’il précise que les soldats de son pays ne prendront pas part à cette guerre. Dans cette affaire, Sarkozy ne lutte pas pour la Démocratie ; seule sa démocratie l’intéresse. Il faut qu’il cesse de nous prendre pour ses petits nègres.
« Massacrez-vous ! Après nous viendrons pensez les blessures, traduire certains survivants devant les hautes cours de justice et faire tranquillement nos business. »
Chers chefs d’Etats africains, ayez un sursaut d’orgueil pour refuser un tel schéma. N’écoutez pas de tels non-dits, de telles bêtises ! Montrez au monde que vous êtes capables de régler les problèmes de votre continent seuls, sans vous étriper. C’est là où nous vous attendons. Les ivoiriens sont nos frères. Vos peuples ne vous ont pas mandaté pour que vous fassiez la guerre à leurs frères et sœurs. La guerre, y’en a marre ! Ça suffit ! Non de Dieu ! Nous voulons un règlement pacifique de ce conflit. Et ce n’est pas impossible. A la place, la France et ses amis occidentaux sont en train de rendre la vie des ivoiriens difficile avec des sanctions et d’autres dérives verbales inutiles.
En lisant l’éclairage pertinent de Jean Paul DIAS sur la lancinante question de la BCEAO qui s’est invitée dans cette crise, nous éprouvons un certain dégout. La France garante du CFA a reconnu son Président en Côte d’Ivoire, il veut que ce dernier soit le seul autorisé à manipuler les comptes de la Côte d’Ivoire logés à la BCEAO. Et, hop ! Ses disciples, chefs d’Etats africains très disciplinés, au lieu de se battre pour avoir une monnaie commune africaine après cinquante ans d’indépendance afin de se libérer de sa tutelle sur ce plan précis, s’empressent de se réunir pour semer la pagaille au sein de cette institution bancaire, la BCEAO ; histoire de lui faire plaisir. Nous disons que s’ils mettaient autant d’énergie et de diligence au règlement pacifique de cette crise en oubliant les ordres de Sarkozy, avec comme unique souci l’intérêt de leurs frères africains de la Côte d’Ivoire, sans hypocrisie, ils réussiraient à tuer ce différent dans l’œuf.
Et nous disons que cela doit servir de leçon à tous nos dirigeants. Il est temps que nous apprenions à anticiper sur les crises en Afrique. Par exemple, au Sénégal, malgré ce que les constitutionnalistes disent sur la non recevabilité de la candidature de WADE, ce dernier s’entête à vouloir se présenter à l’élection présidentielle de 2012. C’est ce genre d’entêtement qui peut déboucher demain sur des situations difficiles qui aggravent la souffrance des populations. Que Dieu nous en garde ! Vive la paix en Côte d’Ivoire !