Le médiateur Saïd Djinnit en juin 2012. AFP PHOTO / SIA KAMBOU
Après des mois d'immobilisme et de dialogue de sourds, les lignes bougent enfin à Conakry. Pour la première fois, la mouvance présidentielle et l'opposition disent la même chose. Un accord est possible. Un tel accord signifierait de facto un report des législatives dont la date est toujours fixée au 30 juin.
En une semaine, sous la médiation de Saïd Djinnit, les acteurs politiques ont fait davantage de concessions qu'en deux ans et demi. Chaque camp - c'est-à-dire la mouvance présidentielle, le gouvernement et l'opposition - a fait un pas.
Le retour des CARLE
Le gouvernement se résigne à voir les Guinéens de l'étranger participer au vote, comme le réclamait l'opposition et comme le prévoit d'ailleurs la loi. Quant à l'opposition justement, elle se dit prête à accepter le maintien sous conditions des deux opérateurs techniques de la Céni, à savoir le fameux couple Waymark-Sabary, qu'elle rejette depuis deux ans.
Parmi les conditions posées : la nomination d'experts indépendants désignés par l'opposition pour surveiller la Céni, la reprise du recensement électoral, et donc la réouverture des CARLE, les commissions administratives de recensement des électeurs (qui avaient été boycottées par l'opposition).
Le nouveau chronogramme au cœur du jeu politique
La balle est désormais dans le camp de la Céni, qui doit maintenant fournir une estimation du temps que prendra une telle opération de recensement additionnel et de son coût financier. Ensuite, la classe politique devra s'entendre sur le nouveau chronogramme.
Car ce dernier est au centre de la bataille politique. L'opposition veut un délai raisonnable, non seulement pour permettre à ses militants de s'enrôler mais aussi pour examiner la fiabilité du fichier qu'elle estime manipulé par la Céni au profit du pouvoir. Une accusation que rejette catégoriquement la mouvance présidentielle.
Source: RFI En une semaine, sous la médiation de Saïd Djinnit, les acteurs politiques ont fait davantage de concessions qu'en deux ans et demi. Chaque camp - c'est-à-dire la mouvance présidentielle, le gouvernement et l'opposition - a fait un pas.
Le retour des CARLE
Le gouvernement se résigne à voir les Guinéens de l'étranger participer au vote, comme le réclamait l'opposition et comme le prévoit d'ailleurs la loi. Quant à l'opposition justement, elle se dit prête à accepter le maintien sous conditions des deux opérateurs techniques de la Céni, à savoir le fameux couple Waymark-Sabary, qu'elle rejette depuis deux ans.
Parmi les conditions posées : la nomination d'experts indépendants désignés par l'opposition pour surveiller la Céni, la reprise du recensement électoral, et donc la réouverture des CARLE, les commissions administratives de recensement des électeurs (qui avaient été boycottées par l'opposition).
Le nouveau chronogramme au cœur du jeu politique
La balle est désormais dans le camp de la Céni, qui doit maintenant fournir une estimation du temps que prendra une telle opération de recensement additionnel et de son coût financier. Ensuite, la classe politique devra s'entendre sur le nouveau chronogramme.
Car ce dernier est au centre de la bataille politique. L'opposition veut un délai raisonnable, non seulement pour permettre à ses militants de s'enrôler mais aussi pour examiner la fiabilité du fichier qu'elle estime manipulé par la Céni au profit du pouvoir. Une accusation que rejette catégoriquement la mouvance présidentielle.