Aujourd’hui, l’entrepreneuriat est de plus en plus considéré comme un important vecteur de développement, du fait de la création d’emplois et de l’insertion professionnelle des jeunes. Malheureusement pour beaucoup d'entre ces jeunes sénégalais qui veulent entreprendre dans le secteur privé, l’Etat du Sénégal pêche dans leur accompagnement et leur appui technique et financier.
PressAfrik est allé à la rencontre de certains des jeunes entrepreneurs sénégalais qui sont confrontés à des difficultés pour éclore ou simplement développer leurs entreprises dans le milieu. C'est le cas du jeune Bacary Mané jeune entrepreneur et gérant de la parfumerie Le Sakhiriste. Il souligne un défaut d'accompagnement. « On est conscient que l'Etat ne peut pas tous nous donner du travail, nous poussant ainsi à entreprendre nous-même et essayer de poser des projets et de les réaliser. Cependant même si les projets sont-là, dès fois, il nous est difficile de concrétiser ces derniers, faute d'accompagnement de l’Etat », confie-t-il.
Les jeunes dénoncent la pratique du bras long et le népotisme dans l'octroi des financements par les structures comme la DER
Etudiant en Master des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), Mané dénonce les procédés peu catholiques par lesquels certains obtiennent des financements pendant que d'autres en sont privés. « On est dans un pays où seuls les bras longs font effet immédiat. Les structures comme la DER (Délégation de l'entrepreneuriat rapide) et autres, j'en ai vu des copains qui ont rédigé leurs projets et les déposer pour être financés mais jusqu'à présent aucune suite. Ils sont obligés de mettre leur projet en stand-by ou bien chercher un autre moyen de financement comme des partenariats, c’est déplorable ».
Pour Abdou khadre Diack, Étudiant en Master 2 Biomédical et PDG d’une petite entreprise de marketing digital ‘’Waraba Holding’’, le népotisme est une des pratiques qui prive bon nombre d'entre eux des financements de structures étatiques dédiées.
« Le népotisme est l'un des maux qui rend le quotidien des jeunes africains, surtout entrepreneurs, difficiles. Normalement, un jeune entrepreneur devait avoir dès ses débuts une couverture de l'Etat ainsi que bancaire pour l'encourager en l'accompagnant à la réalisation de ses projets. Mais malheureusement, dans nos pays, obtenir un financement dès ses débuts est quasi impossible. Moi, personnellement, je suis obligé de tout faire avec mes propres moyens, aussi minimes soient-ils. Lorsque je génère des revenus, je me sens dans l'obligation de les réinvestir dans ma filiale puisque j'ai pas l'opportunité d'avoir un prêt qui me permettra de ne pas avoir des soucis financiers pour mon entreprise », regrette ce jeune entrepreneur.
L'ombre pesante du Fisc
Plusieurs entrepreneurs interrogés estiment que le paiement de l’impôt et des taxes sont lourdes de conséquences pour leurs business. « Ça dépend de la filiale au Sénégal. Entreprendre au Sénégal nécessite courage et abnégation. Car tout peut basculer d'un moment à l'autre, les moyens ne sont pas pris en compte quand il s'agit de payer des taxes ou autre », déplore le PDG de ‘’Waraba Holding’’
La plupart des Petites et moyennes entreprises qui représentent l’immense majorité du monde de l’entreprise sénégalais ne peuvent pas bénéficier de prêts bancaires. Que ce soit dans le cadre d‘une création ou d’une augmentation de capital ou à des fins d’investissement productif. Face à cet obstacle d'ordre financier, les jeunes entrepreneurs, soucieux du lendemain de leur structure, demandent aux bailleurs de fonds de leur venir en aide, tout en exhortant l’Etat de les accompagner en financement et aussi alléger les impôts et taxes qui peuvent freiner leurs activités.
PressAfrik est allé à la rencontre de certains des jeunes entrepreneurs sénégalais qui sont confrontés à des difficultés pour éclore ou simplement développer leurs entreprises dans le milieu. C'est le cas du jeune Bacary Mané jeune entrepreneur et gérant de la parfumerie Le Sakhiriste. Il souligne un défaut d'accompagnement. « On est conscient que l'Etat ne peut pas tous nous donner du travail, nous poussant ainsi à entreprendre nous-même et essayer de poser des projets et de les réaliser. Cependant même si les projets sont-là, dès fois, il nous est difficile de concrétiser ces derniers, faute d'accompagnement de l’Etat », confie-t-il.
Les jeunes dénoncent la pratique du bras long et le népotisme dans l'octroi des financements par les structures comme la DER
Etudiant en Master des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), Mané dénonce les procédés peu catholiques par lesquels certains obtiennent des financements pendant que d'autres en sont privés. « On est dans un pays où seuls les bras longs font effet immédiat. Les structures comme la DER (Délégation de l'entrepreneuriat rapide) et autres, j'en ai vu des copains qui ont rédigé leurs projets et les déposer pour être financés mais jusqu'à présent aucune suite. Ils sont obligés de mettre leur projet en stand-by ou bien chercher un autre moyen de financement comme des partenariats, c’est déplorable ».
Pour Abdou khadre Diack, Étudiant en Master 2 Biomédical et PDG d’une petite entreprise de marketing digital ‘’Waraba Holding’’, le népotisme est une des pratiques qui prive bon nombre d'entre eux des financements de structures étatiques dédiées.
« Le népotisme est l'un des maux qui rend le quotidien des jeunes africains, surtout entrepreneurs, difficiles. Normalement, un jeune entrepreneur devait avoir dès ses débuts une couverture de l'Etat ainsi que bancaire pour l'encourager en l'accompagnant à la réalisation de ses projets. Mais malheureusement, dans nos pays, obtenir un financement dès ses débuts est quasi impossible. Moi, personnellement, je suis obligé de tout faire avec mes propres moyens, aussi minimes soient-ils. Lorsque je génère des revenus, je me sens dans l'obligation de les réinvestir dans ma filiale puisque j'ai pas l'opportunité d'avoir un prêt qui me permettra de ne pas avoir des soucis financiers pour mon entreprise », regrette ce jeune entrepreneur.
L'ombre pesante du Fisc
Plusieurs entrepreneurs interrogés estiment que le paiement de l’impôt et des taxes sont lourdes de conséquences pour leurs business. « Ça dépend de la filiale au Sénégal. Entreprendre au Sénégal nécessite courage et abnégation. Car tout peut basculer d'un moment à l'autre, les moyens ne sont pas pris en compte quand il s'agit de payer des taxes ou autre », déplore le PDG de ‘’Waraba Holding’’
La plupart des Petites et moyennes entreprises qui représentent l’immense majorité du monde de l’entreprise sénégalais ne peuvent pas bénéficier de prêts bancaires. Que ce soit dans le cadre d‘une création ou d’une augmentation de capital ou à des fins d’investissement productif. Face à cet obstacle d'ordre financier, les jeunes entrepreneurs, soucieux du lendemain de leur structure, demandent aux bailleurs de fonds de leur venir en aide, tout en exhortant l’Etat de les accompagner en financement et aussi alléger les impôts et taxes qui peuvent freiner leurs activités.