Émeutes populaires et répressions auraient fait morts et blessés à Ngor. La vie d’une enfant de 15 ans a été stoppée nette dans la confrontation entre la demande d’avoir un Lycée et la volonté gouvernementale d’installer une caserne de gendarmerie. Justice pour la jeune victime et tous les blessés. L’État néocolonial de la seconde alternance libérale signe là son rejet total de la valeur selon laquelle « Quand on ouvre une école, on évite, vingt ans plus tard, d’ouvrir une prison ».
Suite au drame répressif, résumons le témoignage du Grand Jaaraf de Ngor sur l’origine immédiate de la révolte populaire : « 10 ans de présence de la gendarmerie sur un terrain mis gratuitement à sa disposition ; puis toutes les propositions de terrains de 300 m², 500 m² pour l’installation d’une gendarmerie sont refusées ; sans informer la gendarmerie clôture un dimanche un terrain de 6600 m² réservé à la construction d’un Lycée alors que le Maire, le Jaaraf et l’Imam attendaient la convocation d’une commission de concertation promise par le gouverneur et le commandement de la gendarmerie ; les populations ainsi que le Maire, le Jaaraf, l’Imam sont gazés en essayant d’avoir une explication par le dialogue ».
Dans la presse locale et internationale, on peut lire : « On était bunkérisés. Les gendarmes tiraient à bout portant mais les ambulances n’avaient pas accès au village. La Croix-Rouge a dû évacuer les blessés par bateau »,« Avec la conjoncture économique, il est de plus en plus difficile pour les parents d’assurer le transport pour leurs enfants. La construction de ce lycée est une priorité », « Dans un communiqué, Le Péey Lébou – l’association des cadres Lebou – a misé sur la solidarité et à l’union de la communauté pour une meilleure défense des « intérêts matériels et moraux de la collectivité ». « Les litiges fonciers sont courants au Sénégal : à l’absence récurrente de titres fonciers – de nombreux terrains ont été transmis sans documents officiels – s’ajoute une forte spéculation foncière, dopée par la convoitise de promoteurs immobiliers. « Ce qu’il se passe à Ngor n’est qu’un exemple des nombreuses irrégularités foncières à Dakar. Pléthore d’histoires similaires ont causé des injustices aux Lébou et généré beaucoup de frustration » (Le Monde Afrique, 11/05/23).
En effet, les scandales fonciers s’accumulent et se généralisent sur l’ensemble du territoire national du nord au sud, de l’est à l’ouest. Partout les héritiers coutumiers paysans, pêcheurs, éleveurs du monde rural et ouvriers, saisonniers, travailleurs de l’informel du monde urbain sont spoliés par la privatisation de la terre au profit des Multinationales impérialistes, de la bourgeoisie et/ou les féodaux agrariens, de la bourgeoisie bureaucratique au pouvoir.
Le mercantilisme individualiste de l’appropriation privée de la terre introduite par le capitalisme colonial et sa continuité néocoloniale est ainsi une vraie broyeuse du droit coutumier communautaire pré-colonial comme le démontre le savant historien Cheikh Anta Diop que cite le doyen Alla Kane : « Dans son ouvrage, l’Afrique noire pré-coloniale, Cheikh Anta DIOP nous donne l’explication en ces termes : « La noblesse, en Afrique, a ceci de particulier : elle n’est pas terrienne au sens où l’on entend cette expression lorsqu’il s’agit du Moyen Age occidental. Le sol, en Afrique, n’appartient pas aux conquérants ; l’esprit de la classe nobiliaire n’est pas tourné vers le sol, vers la possession de grands domaines fonciers que l’on fait cultiver par des serfs rivés à la glèbe ; en ce sens il n’y a pas eu de féodalité en Afrique … La noblesse n’a jamais acquis en Afrique ce sentiment aigu de la propriété foncière. A côté du « conquérant », du roi, on trouve dans un village, un pauvre vieillard en guenilles, mais respecté et épargné, que l’on considère comme celui qui a reçu, en dépôt, de l’esprit de la terre, la possession du sol. La terre est une divinité : ce serait un sacrilège que de s’approprier, au sens propre du terme, une partie d’elle. Elle se prête seulement à notre activité agricole pour nous permettre de vivre… Le sens de la propriété privée foncière ne s’est développé que chez les Lebous de la presqu’île du Cap Vert, par suite de l’importance prise par le port de Dakar, avec la pénétration européenne. Les lopins de terre, jusqu’aux années soixante, y avaient plus de valeur que partout ailleurs en AOF ». En effet, c’est cette organisation foncière autour du village s’appuyant sur le droit de feu, le droit de hache, le droit de redevance, le droit de culture et de superficie qui a donné naissance à ce qu’on a appelé le droit coutumier, placé sous la gestion communautaire d’un patriarche, communément appelé Lamane. Ces droits étaient essentiellement liés à la famille, à la tribu, à la communauté et se transmettaient de génération en génération, à l’intérieur de chacune de ces entités. La propriété était familiale, tribale ou communautaire et ne pouvait faire l’objet d’aucune transaction exogène. La tenure de la terre n’était ni individuelle, ni aliénable. Les maîtres des terres, appelés Lamanes étaient plus gérants que propriétaires » (tiré de N° spécial de Ferñent mars 22).
L’intégration du système coutumier pré-colonial en position subordonnée au système agraire prédateur colonial et à son prolongement néocolonial qui associe la bourgeoisie et la féodalité compradore a abouti au fait que « La ‘’loi sur le domaine national‘’ est l'outil légal de l'expropriation des paysans au profit des prédateurs du monde rural que sont l'impérialisme, l’État semi-colonial, la bourgeoisie compradore privée et les classes sociales pré-coloniales (marabouts et notabilités locales) ... La grande majorité des masses paysannes, malgré une certaine différenciation sociale, subit les affres de la domination et de la surexploitation. Les régimes fonciers traditionnels complexes et divers qui combinent exploitation collective et individuelle sont peu à peu détruits au profit de l'accaparement des terres par les propriétaires terriens modernes et anciens... Ces derniers sont ainsi condamnés à l’exode rural puis à l'émigration, et constituent un important relais entre la classe ouvrière et la paysannerie » (idem).
La boulimie spoliatrice des terres rurales et urbaines engendre des révoltes des victimes « communautaires » que les anthropologues ont nommé « ethnies », parfois « tribus », mais que nous nommons scientifiquement « nationalités ».
Si les villes sont les lieux du brassage entre nationalités, la question agraire, foncière recoupe territorialement celle des nationalités.
La Nation sénégalaise en construction est ainsi composée de nationalités Wolof, Pulaar, Sérère, Soninké, Mandingo, Diola, Bassari, etc. 60 ans après les indépendances octroyées ou arrachées, dans les États issus de la seconde balkanisation induite par « la loi cadre » de 1956 le sentiment d’appartenance nationale est plus important aujourd’hui qu’hier dans les différentes nationalités des différents pays africains. Les Sénégalais, Ivoiriens, Maliens, Burkinabés, Nigériens, Béninois, Togolais, Guinéens, etc se sentent aujourd’hui plus sénégalais, ivoiriens, maliens, burkinabés, nigériens, béninois, togolais, guinéens, etc.
Mais ce processus qui fait de l’État national le cadre vers la Nation exige un traitement démocratique égalitaire des questions de la terre, des nationalités et des langues nationales qui sont à la base de la formation des nations à travers la lutte contre l’oppression impérialiste. La lutte pour l’indépendance et la souveraineté nationale est au fond la dialectique entre la formation des nations africaines et le « panafricanisme des peuples » selon la juste expression du communiste révolutionnaire le doyen Jo Joob.
En effet, le néocolonialisme est l’obstacle majeur à la formation des nations africaines parce que comme nous l’écrivions : "L'examen attentif des mécanismes du processus économique dans le monde rural montre très nettement que l'impérialisme est un frein au développement des forces productives en campagne. C'est cela le trait fondamental qui caractérise le régime agraire colonial et semi-colonial. Au contraire du développement des forces productives, corollaire du développement historique du capitalisme dans les campagnes des pays impérialistes, le mode et le but de l’exploitation coloniale sont, non pas, la satisfaction des besoins alimentaires des producteurs paysans et de la population du pays colonisé, mais sont plutôt d'assurer le profit maximum des multinationales monopolistes et sont donc par essence antagoniques avec un développement des forces productives. Ce processus a déterminé un régime agraire d'exploitation foncière qui se développe sur la base d'une alliance de classe entre la bourgeoisie impérialiste, la bourgeoisie compradore d’État et privée, les classes sociales pré-coloniales féodales et moyenâgeuses qui écrasent les innombrables masses paysannes du poids de leurs intérêts. Ces classes exploiteuses ont une mainmise totale sur la campagne. Dans cette alliance les classes exploiteuses locales sont en position de subordonnées" (idem).
L’actuel pouvoir néocolonial fascisant de Macky/APR/BBY est obsédé par la privatisation à grande échelle de la terre, du gaz, du pétrole, du zircon, du fer, du marbre, et autres richesses naturelles dont le peuple est seul propriétaire selon la Constitution.
La bourgeoisie bureaucratique d’État en néo-colonie est un parasite sous traitant qui suce les richesses nationales en les privatisant au profit des Firmes impérialistes et à son profit personnel propre. Chaque régime crée tendanciellement sa propre bourgeoisie interne subalterne à l’impérialisme.
L’arrivée de O. Sonko et Pastef-Les Patriotes au pouvoir en 2024 sera le début de l’inversion de cette tendance prédatrice par une alternative souveraine fondée sur un patriotisme économique parce que l’accaparement des terres communautaires est une des facteurs qui freinent le processus d’édification de nations africaines sur la base de « l’union libre des peuples libres » comme l’enseignent nos premiers communistes d’Afrique de l’ouest que sont Lamine Arfan Senghor et Tiémokho Garan Kouyaté.
Suite au drame répressif, résumons le témoignage du Grand Jaaraf de Ngor sur l’origine immédiate de la révolte populaire : « 10 ans de présence de la gendarmerie sur un terrain mis gratuitement à sa disposition ; puis toutes les propositions de terrains de 300 m², 500 m² pour l’installation d’une gendarmerie sont refusées ; sans informer la gendarmerie clôture un dimanche un terrain de 6600 m² réservé à la construction d’un Lycée alors que le Maire, le Jaaraf et l’Imam attendaient la convocation d’une commission de concertation promise par le gouverneur et le commandement de la gendarmerie ; les populations ainsi que le Maire, le Jaaraf, l’Imam sont gazés en essayant d’avoir une explication par le dialogue ».
Dans la presse locale et internationale, on peut lire : « On était bunkérisés. Les gendarmes tiraient à bout portant mais les ambulances n’avaient pas accès au village. La Croix-Rouge a dû évacuer les blessés par bateau »,« Avec la conjoncture économique, il est de plus en plus difficile pour les parents d’assurer le transport pour leurs enfants. La construction de ce lycée est une priorité », « Dans un communiqué, Le Péey Lébou – l’association des cadres Lebou – a misé sur la solidarité et à l’union de la communauté pour une meilleure défense des « intérêts matériels et moraux de la collectivité ». « Les litiges fonciers sont courants au Sénégal : à l’absence récurrente de titres fonciers – de nombreux terrains ont été transmis sans documents officiels – s’ajoute une forte spéculation foncière, dopée par la convoitise de promoteurs immobiliers. « Ce qu’il se passe à Ngor n’est qu’un exemple des nombreuses irrégularités foncières à Dakar. Pléthore d’histoires similaires ont causé des injustices aux Lébou et généré beaucoup de frustration » (Le Monde Afrique, 11/05/23).
En effet, les scandales fonciers s’accumulent et se généralisent sur l’ensemble du territoire national du nord au sud, de l’est à l’ouest. Partout les héritiers coutumiers paysans, pêcheurs, éleveurs du monde rural et ouvriers, saisonniers, travailleurs de l’informel du monde urbain sont spoliés par la privatisation de la terre au profit des Multinationales impérialistes, de la bourgeoisie et/ou les féodaux agrariens, de la bourgeoisie bureaucratique au pouvoir.
Le mercantilisme individualiste de l’appropriation privée de la terre introduite par le capitalisme colonial et sa continuité néocoloniale est ainsi une vraie broyeuse du droit coutumier communautaire pré-colonial comme le démontre le savant historien Cheikh Anta Diop que cite le doyen Alla Kane : « Dans son ouvrage, l’Afrique noire pré-coloniale, Cheikh Anta DIOP nous donne l’explication en ces termes : « La noblesse, en Afrique, a ceci de particulier : elle n’est pas terrienne au sens où l’on entend cette expression lorsqu’il s’agit du Moyen Age occidental. Le sol, en Afrique, n’appartient pas aux conquérants ; l’esprit de la classe nobiliaire n’est pas tourné vers le sol, vers la possession de grands domaines fonciers que l’on fait cultiver par des serfs rivés à la glèbe ; en ce sens il n’y a pas eu de féodalité en Afrique … La noblesse n’a jamais acquis en Afrique ce sentiment aigu de la propriété foncière. A côté du « conquérant », du roi, on trouve dans un village, un pauvre vieillard en guenilles, mais respecté et épargné, que l’on considère comme celui qui a reçu, en dépôt, de l’esprit de la terre, la possession du sol. La terre est une divinité : ce serait un sacrilège que de s’approprier, au sens propre du terme, une partie d’elle. Elle se prête seulement à notre activité agricole pour nous permettre de vivre… Le sens de la propriété privée foncière ne s’est développé que chez les Lebous de la presqu’île du Cap Vert, par suite de l’importance prise par le port de Dakar, avec la pénétration européenne. Les lopins de terre, jusqu’aux années soixante, y avaient plus de valeur que partout ailleurs en AOF ». En effet, c’est cette organisation foncière autour du village s’appuyant sur le droit de feu, le droit de hache, le droit de redevance, le droit de culture et de superficie qui a donné naissance à ce qu’on a appelé le droit coutumier, placé sous la gestion communautaire d’un patriarche, communément appelé Lamane. Ces droits étaient essentiellement liés à la famille, à la tribu, à la communauté et se transmettaient de génération en génération, à l’intérieur de chacune de ces entités. La propriété était familiale, tribale ou communautaire et ne pouvait faire l’objet d’aucune transaction exogène. La tenure de la terre n’était ni individuelle, ni aliénable. Les maîtres des terres, appelés Lamanes étaient plus gérants que propriétaires » (tiré de N° spécial de Ferñent mars 22).
L’intégration du système coutumier pré-colonial en position subordonnée au système agraire prédateur colonial et à son prolongement néocolonial qui associe la bourgeoisie et la féodalité compradore a abouti au fait que « La ‘’loi sur le domaine national‘’ est l'outil légal de l'expropriation des paysans au profit des prédateurs du monde rural que sont l'impérialisme, l’État semi-colonial, la bourgeoisie compradore privée et les classes sociales pré-coloniales (marabouts et notabilités locales) ... La grande majorité des masses paysannes, malgré une certaine différenciation sociale, subit les affres de la domination et de la surexploitation. Les régimes fonciers traditionnels complexes et divers qui combinent exploitation collective et individuelle sont peu à peu détruits au profit de l'accaparement des terres par les propriétaires terriens modernes et anciens... Ces derniers sont ainsi condamnés à l’exode rural puis à l'émigration, et constituent un important relais entre la classe ouvrière et la paysannerie » (idem).
La boulimie spoliatrice des terres rurales et urbaines engendre des révoltes des victimes « communautaires » que les anthropologues ont nommé « ethnies », parfois « tribus », mais que nous nommons scientifiquement « nationalités ».
Si les villes sont les lieux du brassage entre nationalités, la question agraire, foncière recoupe territorialement celle des nationalités.
La Nation sénégalaise en construction est ainsi composée de nationalités Wolof, Pulaar, Sérère, Soninké, Mandingo, Diola, Bassari, etc. 60 ans après les indépendances octroyées ou arrachées, dans les États issus de la seconde balkanisation induite par « la loi cadre » de 1956 le sentiment d’appartenance nationale est plus important aujourd’hui qu’hier dans les différentes nationalités des différents pays africains. Les Sénégalais, Ivoiriens, Maliens, Burkinabés, Nigériens, Béninois, Togolais, Guinéens, etc se sentent aujourd’hui plus sénégalais, ivoiriens, maliens, burkinabés, nigériens, béninois, togolais, guinéens, etc.
Mais ce processus qui fait de l’État national le cadre vers la Nation exige un traitement démocratique égalitaire des questions de la terre, des nationalités et des langues nationales qui sont à la base de la formation des nations à travers la lutte contre l’oppression impérialiste. La lutte pour l’indépendance et la souveraineté nationale est au fond la dialectique entre la formation des nations africaines et le « panafricanisme des peuples » selon la juste expression du communiste révolutionnaire le doyen Jo Joob.
En effet, le néocolonialisme est l’obstacle majeur à la formation des nations africaines parce que comme nous l’écrivions : "L'examen attentif des mécanismes du processus économique dans le monde rural montre très nettement que l'impérialisme est un frein au développement des forces productives en campagne. C'est cela le trait fondamental qui caractérise le régime agraire colonial et semi-colonial. Au contraire du développement des forces productives, corollaire du développement historique du capitalisme dans les campagnes des pays impérialistes, le mode et le but de l’exploitation coloniale sont, non pas, la satisfaction des besoins alimentaires des producteurs paysans et de la population du pays colonisé, mais sont plutôt d'assurer le profit maximum des multinationales monopolistes et sont donc par essence antagoniques avec un développement des forces productives. Ce processus a déterminé un régime agraire d'exploitation foncière qui se développe sur la base d'une alliance de classe entre la bourgeoisie impérialiste, la bourgeoisie compradore d’État et privée, les classes sociales pré-coloniales féodales et moyenâgeuses qui écrasent les innombrables masses paysannes du poids de leurs intérêts. Ces classes exploiteuses ont une mainmise totale sur la campagne. Dans cette alliance les classes exploiteuses locales sont en position de subordonnées" (idem).
L’actuel pouvoir néocolonial fascisant de Macky/APR/BBY est obsédé par la privatisation à grande échelle de la terre, du gaz, du pétrole, du zircon, du fer, du marbre, et autres richesses naturelles dont le peuple est seul propriétaire selon la Constitution.
La bourgeoisie bureaucratique d’État en néo-colonie est un parasite sous traitant qui suce les richesses nationales en les privatisant au profit des Firmes impérialistes et à son profit personnel propre. Chaque régime crée tendanciellement sa propre bourgeoisie interne subalterne à l’impérialisme.
L’arrivée de O. Sonko et Pastef-Les Patriotes au pouvoir en 2024 sera le début de l’inversion de cette tendance prédatrice par une alternative souveraine fondée sur un patriotisme économique parce que l’accaparement des terres communautaires est une des facteurs qui freinent le processus d’édification de nations africaines sur la base de « l’union libre des peuples libres » comme l’enseignent nos premiers communistes d’Afrique de l’ouest que sont Lamine Arfan Senghor et Tiémokho Garan Kouyaté.