
La SNCF dément les faits rapportés par le syndicat SUD-Rail.
À son arrivée à la gare du Nord, le président israélien avait besoin de porteurs de bagages. C'est la filiale de la SNCF, Itirémia, qui est chargée de cette prestation. Selon Monique Dabart, représentante de SUD-Rail à la gare du Nord, les salariés ont découvert avec indignation les consignes de la direction.
« Les agents se sont rendu compte que ceux qui étaient noirs ou arabes étaient écartés de la prestation. Quand ils ont demandé par la suite des explications au chef de site, il leur a été répondu que le problème n’était pas qu’ils soient noirs ou arabes, mais qu’il ne fallait pas de musulmans qui s’approchent de Shimon Peres », rapporte Monique Dabart.
De son côté, la SNCF se défend. Dans un communiqué, elle dit n'avoir reçu aucune demande des autorités israéliennes et françaises et n’a, en aucun cas, émis de telles instructions auprès de sa filiale. Monique Dabart n'est cependant pas convaincue : « Je n’imagine pas comment ça n’aurait pas pu, à un moment ou à un autre, passer par la SNCF. Surtout qu’il y a eu un service de police assez énorme dans la gare. Je pense qu’elle a reçu des consignes claires dans ce sens-là et qu’elle les a répercutées elle-même à sa filiale. »
La SNCF et sa filiale Itirémia ont refusé de répondre à nos questions. Une enquête interne est tout de même en cours.
Source : Rfi.fr
« Les agents se sont rendu compte que ceux qui étaient noirs ou arabes étaient écartés de la prestation. Quand ils ont demandé par la suite des explications au chef de site, il leur a été répondu que le problème n’était pas qu’ils soient noirs ou arabes, mais qu’il ne fallait pas de musulmans qui s’approchent de Shimon Peres », rapporte Monique Dabart.
De son côté, la SNCF se défend. Dans un communiqué, elle dit n'avoir reçu aucune demande des autorités israéliennes et françaises et n’a, en aucun cas, émis de telles instructions auprès de sa filiale. Monique Dabart n'est cependant pas convaincue : « Je n’imagine pas comment ça n’aurait pas pu, à un moment ou à un autre, passer par la SNCF. Surtout qu’il y a eu un service de police assez énorme dans la gare. Je pense qu’elle a reçu des consignes claires dans ce sens-là et qu’elle les a répercutées elle-même à sa filiale. »
La SNCF et sa filiale Itirémia ont refusé de répondre à nos questions. Une enquête interne est tout de même en cours.
Source : Rfi.fr
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