Arrêté jeudi matin, M. Radi a été entendu dans l’après-midi par la police judiciaire, qui l’a déféré devant le procureur. Ce dernier a alors décidé de le placer en détention, et son procès a débuté dans la foulée, au cours de la soirée. Lors de cette première audience devant le tribunal de première instance de Casablanca, les avocats du militant des droits humains ont demandé sa remise en liberté provisoire, ce qui a été rejeté par le tribunal. La prochaine audience a été fixée au 2 janvier.
Condamnation des ONG
Selon sa défense, le journaliste est poursuivi pour un Tweet qui fustigeait le verdict d’un magistrat contre des membres du Hirak, un mouvement de contestation sociale qui a agité le nord du Maroc en 2016 et 2017. Un juge de la cour d’appel de Casablanca avait alors confirmé des peines allant jusqu’à vingt ans d’emprisonnement pour quarante-deux membres de l’organisation. M. Radi avait alors commenté sur Twitter :
« Lahcen Talfi, juge de la cour d’appel, bourreau de nos frères, souvenons-nous bien de lui. Dans beaucoup de régimes, les petits bras comme lui sont revenus supplier après en prétendant “avoir exécuté des ordres”. Ni oubli ni pardon avec ces fonctionnaires sans dignité ! »
Son arrestation a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, et a été dénoncée par Reporters sans frontières (RSF). Dans un communiqué publié vendredi, cinq ONG tunisiennes ont appelé à sa libération. Elles ont notamment condamné « des attaques en hausse contre la liberté d’opinion et d’expression et le nombre croissant des détenus en raison de leurs opinions critiques à l’égard des autorités marocaines ».
Un nouveau code de la presse ne prévoyant plus de peines de prison est entré en vigueur en 2016, mais les journalistes continuent d’être poursuivis selon le code pénal. Dans son dernier classement annuel sur la liberté de la presse, RSF a classé le Maroc 135e sur 180 pays.
Condamnation des ONG
Selon sa défense, le journaliste est poursuivi pour un Tweet qui fustigeait le verdict d’un magistrat contre des membres du Hirak, un mouvement de contestation sociale qui a agité le nord du Maroc en 2016 et 2017. Un juge de la cour d’appel de Casablanca avait alors confirmé des peines allant jusqu’à vingt ans d’emprisonnement pour quarante-deux membres de l’organisation. M. Radi avait alors commenté sur Twitter :
« Lahcen Talfi, juge de la cour d’appel, bourreau de nos frères, souvenons-nous bien de lui. Dans beaucoup de régimes, les petits bras comme lui sont revenus supplier après en prétendant “avoir exécuté des ordres”. Ni oubli ni pardon avec ces fonctionnaires sans dignité ! »
Son arrestation a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, et a été dénoncée par Reporters sans frontières (RSF). Dans un communiqué publié vendredi, cinq ONG tunisiennes ont appelé à sa libération. Elles ont notamment condamné « des attaques en hausse contre la liberté d’opinion et d’expression et le nombre croissant des détenus en raison de leurs opinions critiques à l’égard des autorités marocaines ».
Un nouveau code de la presse ne prévoyant plus de peines de prison est entré en vigueur en 2016, mais les journalistes continuent d’être poursuivis selon le code pénal. Dans son dernier classement annuel sur la liberté de la presse, RSF a classé le Maroc 135e sur 180 pays.
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