"Je suis engagé dans un combat où, depuis quatre semaines, je suis seul contre neuf candidats." Nicolas Sarkozy le dit tout de go dans une interview publiée dans le Figaro, vendredi 20 avril. Un discours répété par ses premiers soutiens, à l’instar du secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, qui a déclaré jeudi à Clermont-Ferrand : "Neuf candidats s’acharnent sur le dixième, Nicolas Sarkozy".
Donné deuxième au premier tour et perdant au second, Nicolas Sarkozy avertit dans le Figaro que le résultat du 22 avril réservera des "surprises" aux "observateurs". Il s’en prend violemment à la règle du CSA qui garantit un temps de parole totalement équivalent pour chaque candidat depuis le 9 avril. Selon le président-candidat, ce principe doit être réformé : "C’est la dernière élection avec ces règles, parce que tout ceci conduit à la caricatiure de la démocratie. Nous sommes dans une égalité formelle qui n’est pas une égalité réelle."
Confirmée le 16 avril dernier par le Conseil constitutionnel, cette règle permet aux petits candidats de se faire connaître. Sans cela, qui aurait entendu les idées de Jacques Cheminade, Nathalie Arthaud ou Philippe Poutou ? Pour Nicolas Sarkozy, c’est une "curieuse façon d'exprimer la démocratie". Et d’annoncer "une discussion avec les formations politiques représentées au Parlement pour mettre à plat l'ensemble de ces règles et les moderniser".
Seul contre tous, une stratégie qui peut payer
Nicolas Sarkozy prévient qu’après le premier tour, "ce sera une tout autre histoire". "Je passerai de 10 % à 50 % de temps de parole. Nous nous affronterons enfin projet contre projet, personnalité contre personnalité", explique-t-il, souhaitant ainsi prendre à contre-pied les sondages, prises de position des éditorialistes et commentaires des journalistes.
Cependant, la présence de neuf autres candidats de toutes tendances ainsi que son bilan politique peuvent peut-être servir à la réelection de Nicolas Sarkozy. Selon Bernard Debré, ancien ministre et député UMP de Paris : "Le fait d’avoir des candidats tellement absurdes, tellement excessifs, tellement repoussoirs contre lui, peut, après tout, être une chance." Sur le site Atlantico, l’éditorialiste libéral Hugues Serraf exprime sensiblement le même avis : "On nous promettait Superman, on a eu Caliméro." Et de se demander si, au fond, ce n’est pas "la stratégie la plus pertinente pour une reconquête de l’opinion".
Source : France 24
Donné deuxième au premier tour et perdant au second, Nicolas Sarkozy avertit dans le Figaro que le résultat du 22 avril réservera des "surprises" aux "observateurs". Il s’en prend violemment à la règle du CSA qui garantit un temps de parole totalement équivalent pour chaque candidat depuis le 9 avril. Selon le président-candidat, ce principe doit être réformé : "C’est la dernière élection avec ces règles, parce que tout ceci conduit à la caricatiure de la démocratie. Nous sommes dans une égalité formelle qui n’est pas une égalité réelle."
Confirmée le 16 avril dernier par le Conseil constitutionnel, cette règle permet aux petits candidats de se faire connaître. Sans cela, qui aurait entendu les idées de Jacques Cheminade, Nathalie Arthaud ou Philippe Poutou ? Pour Nicolas Sarkozy, c’est une "curieuse façon d'exprimer la démocratie". Et d’annoncer "une discussion avec les formations politiques représentées au Parlement pour mettre à plat l'ensemble de ces règles et les moderniser".
Seul contre tous, une stratégie qui peut payer
Nicolas Sarkozy prévient qu’après le premier tour, "ce sera une tout autre histoire". "Je passerai de 10 % à 50 % de temps de parole. Nous nous affronterons enfin projet contre projet, personnalité contre personnalité", explique-t-il, souhaitant ainsi prendre à contre-pied les sondages, prises de position des éditorialistes et commentaires des journalistes.
Cependant, la présence de neuf autres candidats de toutes tendances ainsi que son bilan politique peuvent peut-être servir à la réelection de Nicolas Sarkozy. Selon Bernard Debré, ancien ministre et député UMP de Paris : "Le fait d’avoir des candidats tellement absurdes, tellement excessifs, tellement repoussoirs contre lui, peut, après tout, être une chance." Sur le site Atlantico, l’éditorialiste libéral Hugues Serraf exprime sensiblement le même avis : "On nous promettait Superman, on a eu Caliméro." Et de se demander si, au fond, ce n’est pas "la stratégie la plus pertinente pour une reconquête de l’opinion".
Source : France 24
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