Pour parvenir à ses fins, l’homme fort de Niamey n’y est pas allé par quatre chemins pour dissoudre le Parlement et la Cour constitutionnelle. L’opposition a beau multiplier les manifestations et dénoncer cette forfaiture, le colonel n’a eu cure de leurs imprécations. Il a mûri la chose, sachant peut-être que rien ne lui arriverait. Et effectivement, il semble né sous une bonne étoile.
De la date de la révision de la Constitution jusqu’à ce 22 décembre, il est resté imperturbable malgré les sanctions prises par l’Union européenne. Ce passage en force pour une prolongation de son mandat de trois ans est une provocation et c’est encore la preuve que c’est un politicien assoiffé de pouvoir.
Si ce pays vit une grave crise politique, c’est sa faute et on se demande ce qu’il faisait pendant ses deux mandats consécutifs pour n’avoir pas achevé ses chantiers. L’usurpateur croit-il que sans lui d’autres fils de ce pays ne peuvent pas relever le défi du développement ?
Tandja, pour couronner ce qu’il a entrepris, avait organisé le 20 octobre des législatives controversées et boycottées par l’opposition. Le 27 décembre, on ira encore aux urnes pour les élections locales. Il y a quelques jours, dans un message à la nation, il avait son « peuple à lui » à une mobilisation générale pour élire souverainement leurs représentants et doter ainsi leurs entités communales de conseillers avertis.
Comme on le voit, l’homme au boubou regarde droit devant lui sans états d’âme. La CEDEAO, on le sait, avait suspendu le Niger pour violation des textes communautaires sur la démocratie. La Coordination des Forces pour la démocratie et la République ( CFDR), qui ne cesse de demander le départ de Tandja, a eu hier lundi 21 décembre 2009 une rencontre avec le pouvoir sous l’égide du médiateur de la CEDEAO, Abdulsalami Abubakar.
Quel résultat va-t-il sortir de ces consultations que le peuple nigérien attend ? Ce qui est certain, c’est que les deux parties vont camper sur leurs positions. La démission de Tandja va certainement revenir sur le tapis, et on voit mal celui-ci, après tout ce forcing pour se maintenir au pouvoir, lâcher du lest.
De la date de la révision de la Constitution jusqu’à ce 22 décembre, il est resté imperturbable malgré les sanctions prises par l’Union européenne. Ce passage en force pour une prolongation de son mandat de trois ans est une provocation et c’est encore la preuve que c’est un politicien assoiffé de pouvoir.
Si ce pays vit une grave crise politique, c’est sa faute et on se demande ce qu’il faisait pendant ses deux mandats consécutifs pour n’avoir pas achevé ses chantiers. L’usurpateur croit-il que sans lui d’autres fils de ce pays ne peuvent pas relever le défi du développement ?
Tandja, pour couronner ce qu’il a entrepris, avait organisé le 20 octobre des législatives controversées et boycottées par l’opposition. Le 27 décembre, on ira encore aux urnes pour les élections locales. Il y a quelques jours, dans un message à la nation, il avait son « peuple à lui » à une mobilisation générale pour élire souverainement leurs représentants et doter ainsi leurs entités communales de conseillers avertis.
Comme on le voit, l’homme au boubou regarde droit devant lui sans états d’âme. La CEDEAO, on le sait, avait suspendu le Niger pour violation des textes communautaires sur la démocratie. La Coordination des Forces pour la démocratie et la République ( CFDR), qui ne cesse de demander le départ de Tandja, a eu hier lundi 21 décembre 2009 une rencontre avec le pouvoir sous l’égide du médiateur de la CEDEAO, Abdulsalami Abubakar.
Quel résultat va-t-il sortir de ces consultations que le peuple nigérien attend ? Ce qui est certain, c’est que les deux parties vont camper sur leurs positions. La démission de Tandja va certainement revenir sur le tapis, et on voit mal celui-ci, après tout ce forcing pour se maintenir au pouvoir, lâcher du lest.