Le président de la République du Niger, Mamadou Tandja (photo: congoplus.info)
Ce sont vingt-trois députés de cette Assemblée qui ont saisi, le 8 mai dernier, la Cour constitutionnelle pour avoir son avis sur le projet de référendum annoncé par le président Tandja. L’avis défavorable au chef de l’Etat est tombé le lundi 25 mai.
Par ailleurs, ce sont des députés de cette même Assemblée qui forment la Haute cour de justice, celle-là même qui a accordé une liberté provisoire le 23 avril dernier à l’ex-Premier ministre Hama Amadou, l’ancien dauphin devenu l’ennemi politique numéro un du pouvoir. Il était écroué pendant dix mois dans une affaire de détournement de trente-neuf millions de francs CFA.
Le président Tandja ne dispose pas d'une majorité à l’Assemblée nationale. Son parti le MNSD (la coalition du Mouvement national pour une société de développement) ne compte que 48 députés sur 113. Dans la situation politique actuelle, le scénario entre le chef de l’Etat et l’Assemblée était à qui va dégainer le premier.
L’Assemblée a la possibilité de renverser le gouvernement par une motion de censure. Elle avait aussi la possibilité de mettre en accusation le président de la République, surtout après l’avis défavorable de la Cour constitutionnelle, si celui-ci persistait dans son projet de référendum.
L’arme que détenait encore Tandja, était La dissolution de l’Assemblée. Et il vient de l’utiliser. Le décret vient d’être lu en séance plénière, il y a quelques minutes à Niamey, en l’absence du président de l’Assemblée, Mahamane Ousmane.
Source: RFI
Par ailleurs, ce sont des députés de cette même Assemblée qui forment la Haute cour de justice, celle-là même qui a accordé une liberté provisoire le 23 avril dernier à l’ex-Premier ministre Hama Amadou, l’ancien dauphin devenu l’ennemi politique numéro un du pouvoir. Il était écroué pendant dix mois dans une affaire de détournement de trente-neuf millions de francs CFA.
Le président Tandja ne dispose pas d'une majorité à l’Assemblée nationale. Son parti le MNSD (la coalition du Mouvement national pour une société de développement) ne compte que 48 députés sur 113. Dans la situation politique actuelle, le scénario entre le chef de l’Etat et l’Assemblée était à qui va dégainer le premier.
L’Assemblée a la possibilité de renverser le gouvernement par une motion de censure. Elle avait aussi la possibilité de mettre en accusation le président de la République, surtout après l’avis défavorable de la Cour constitutionnelle, si celui-ci persistait dans son projet de référendum.
L’arme que détenait encore Tandja, était La dissolution de l’Assemblée. Et il vient de l’utiliser. Le décret vient d’être lu en séance plénière, il y a quelques minutes à Niamey, en l’absence du président de l’Assemblée, Mahamane Ousmane.
Source: RFI