Dans un communiqué conjoint, les deux pays indiquent dimanche 19 mai avoir « trouvé un accord de désengagement pour effectuer le retrait des forces américaines qui a déjà commencé ». Et donnent une date butoir : il devra être terminé « au plus tard le 15 septembre 2024 », selon le communiqué signé du ministre nigérien de la Défense, Salifou Modi et du sous-secrétaire américain à la Défense chargé des Opérations spéciales et des conflits de faible intensité, Christopher Maier.
Deux mois après la dénonciation de l'accord de coopération militaire par le régime de Niamey, arrivé au pouvoir par un coup d'État en juillet 2023, les forces américaines commencent donc à plier bagage. Cette décision intervient après plusieurs jours de discussions entre une délégation du département américain de la Défense et leurs homologues nigériens à Niamey cette semaine, « en toute transparence et un parfait respect mutuel entre les deux parties ».
Garanties de protection et de sécurité
Pour ce désengagement, des procédures ont été établies pour « faciliter l'entrée et la sortie du personnel américain, y compris les autorisations de survol et d'atterrissage pour les vols militaires », indiquent les deux pays, dimanche. Des garanties de « protection et de sécurité » ont également été données aux forces américaines durant leur retrait.
Face aux exigences de Niamey, Washington a accepté mi-avril de retirer du pays ses soldats déployés dans le cadre de la lutte antijihadiste. Leur nombre est estimé à 650 auxquels s'ajoutent quelques centaines de contractuels. Au Niger, les États-Unis disposent notamment d'une importante base de drone près d'Agadez construite pour 100 millions de dollars.
« Le retrait des forces américaines n'entache en rien la poursuite des relations entre les États-Unis et le Niger dans le domaine du développement », indiquent les deux pays dans le communiqué de dimanche. La coopération américaine pour l'aide au développement devrait en effet se poursuivre avec un nouvel accord d'un montant de près de 500 millions de dollars sur trois ans, selon le ministère nigérien des Affaires étrangères.
Malgré le retrait français, les États-Unis avaient espéré un temps pouvoir rester au Niger. Mais les relations se sont dégradées en mars après la visite d'une délégation menée par la secrétaire d'État adjointe aux Affaires africaines, Molly Phee. Selon le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine, lors de cette visite, Mme Phee a notamment menacé les autorités de Niamey de sanctions si le Niger signait un accord pour vendre l'uranium qu'il produit à l'Iran. Des menaces jugées « inacceptables », qui ont conduit selon lui à la rupture de la coopération militaire avec Washington.
Deux mois après la dénonciation de l'accord de coopération militaire par le régime de Niamey, arrivé au pouvoir par un coup d'État en juillet 2023, les forces américaines commencent donc à plier bagage. Cette décision intervient après plusieurs jours de discussions entre une délégation du département américain de la Défense et leurs homologues nigériens à Niamey cette semaine, « en toute transparence et un parfait respect mutuel entre les deux parties ».
Garanties de protection et de sécurité
Pour ce désengagement, des procédures ont été établies pour « faciliter l'entrée et la sortie du personnel américain, y compris les autorisations de survol et d'atterrissage pour les vols militaires », indiquent les deux pays, dimanche. Des garanties de « protection et de sécurité » ont également été données aux forces américaines durant leur retrait.
Face aux exigences de Niamey, Washington a accepté mi-avril de retirer du pays ses soldats déployés dans le cadre de la lutte antijihadiste. Leur nombre est estimé à 650 auxquels s'ajoutent quelques centaines de contractuels. Au Niger, les États-Unis disposent notamment d'une importante base de drone près d'Agadez construite pour 100 millions de dollars.
« Le retrait des forces américaines n'entache en rien la poursuite des relations entre les États-Unis et le Niger dans le domaine du développement », indiquent les deux pays dans le communiqué de dimanche. La coopération américaine pour l'aide au développement devrait en effet se poursuivre avec un nouvel accord d'un montant de près de 500 millions de dollars sur trois ans, selon le ministère nigérien des Affaires étrangères.
Malgré le retrait français, les États-Unis avaient espéré un temps pouvoir rester au Niger. Mais les relations se sont dégradées en mars après la visite d'une délégation menée par la secrétaire d'État adjointe aux Affaires africaines, Molly Phee. Selon le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine, lors de cette visite, Mme Phee a notamment menacé les autorités de Niamey de sanctions si le Niger signait un accord pour vendre l'uranium qu'il produit à l'Iran. Des menaces jugées « inacceptables », qui ont conduit selon lui à la rupture de la coopération militaire avec Washington.
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