Les combats entre l’armée nigérienne et les trafiquants de drogue à bord d’une dizaine de véhicules tout-terrain ont duré plusieurs heures. Partis de Dirkou, dans le nord-est du Niger, les renforts en hommes et en matériel sont arrivés dans la zone de combat, le plateau du Djado. Aucun bilan n’a encore été communiqué.
Ce secteur du Djado et du Manguéni est une zone de prédilection pour les trafiquants de tout genre, un véritable no man’s land où pullulent toute sorte de marchandises prohibées – armes, drogue, cigarettes, fausse monnaie –, sans compter les immigrés clandestins en partance pour l’Europe, via la Libye. N’ayant pas pu sanctuariser les montagnes de l’Aïr, c’est tout naturellement que ces trafiquants se sont dirigés vers cette zone de la passe de Salvador.
Ce n’est pas la première fois depuis la fin de la crise libyenne que des accrochages sont signalés dans cette région, un corridor obligé qu’empruntent à leurs risques et périls trafiquants et islamistes en direction du sud de la Libye ou dans le sens inverse, vers le Niger et le Mali. Une zone qui leur permet d’échapper plus facilement aux armées frontalières du Niger, de la Libye et de l’Algérie et de livrer leurs marchandises dans le Sud libyen.
Source : Rfi.fr
Ce secteur du Djado et du Manguéni est une zone de prédilection pour les trafiquants de tout genre, un véritable no man’s land où pullulent toute sorte de marchandises prohibées – armes, drogue, cigarettes, fausse monnaie –, sans compter les immigrés clandestins en partance pour l’Europe, via la Libye. N’ayant pas pu sanctuariser les montagnes de l’Aïr, c’est tout naturellement que ces trafiquants se sont dirigés vers cette zone de la passe de Salvador.
Ce n’est pas la première fois depuis la fin de la crise libyenne que des accrochages sont signalés dans cette région, un corridor obligé qu’empruntent à leurs risques et périls trafiquants et islamistes en direction du sud de la Libye ou dans le sens inverse, vers le Niger et le Mali. Une zone qui leur permet d’échapper plus facilement aux armées frontalières du Niger, de la Libye et de l’Algérie et de livrer leurs marchandises dans le Sud libyen.
Source : Rfi.fr