Une mine d'uranium au Niger. (Photo : Raliou Hamed-assaleh)
Dès l’annonce de la grève, la direction d’Imouraren a pris la décision de ne pas maintenir sur le site le personnel gréviste. Les employés grévistes ont donc été transportés par bus vers les villes d’Arlit et d’Agadez où se trouvent leurs familles.
Premier grief fait à la société Imouraren par les grévistes : le non respect de la réglementation du travail au Niger. «Nous travaillons 12 heures sur 24, confie ce conducteur de gros engin. On monte à 1 heure de la nuit pour descendre à 6h du matin… petit déjeuner entre 6h30 et 7h. Si on trouve le sommeil entre 7h et 10h le compte est bon, il faut se réveiller pour déjeuner à 10h et se preparer à reprendre le boulot pour 6 heures d’affilée encore ! On manque terriblement de sommeil ! Ou sommes-nous des robots ? »
Sur les autres chantiers d’Areva, Cominak et Somaïr, des ouvriers comme nous, ajoute un autre, travaillent huit heures seulement sur 24h alors qu’ils gagnent en primes et salaires deux fois plus que nous.
Areva, que RFI a contactée, n’a pas souhaité se prononcer mais elle a confié qu’Imouraren n’est encore qu’un projet et qu’avec ce genre de grève, il sera difficile de tenir le délai de 2014 pour la production des premiers kg d’uranate à Imouraren.
Source: RFI
Premier grief fait à la société Imouraren par les grévistes : le non respect de la réglementation du travail au Niger. «Nous travaillons 12 heures sur 24, confie ce conducteur de gros engin. On monte à 1 heure de la nuit pour descendre à 6h du matin… petit déjeuner entre 6h30 et 7h. Si on trouve le sommeil entre 7h et 10h le compte est bon, il faut se réveiller pour déjeuner à 10h et se preparer à reprendre le boulot pour 6 heures d’affilée encore ! On manque terriblement de sommeil ! Ou sommes-nous des robots ? »
Sur les autres chantiers d’Areva, Cominak et Somaïr, des ouvriers comme nous, ajoute un autre, travaillent huit heures seulement sur 24h alors qu’ils gagnent en primes et salaires deux fois plus que nous.
Areva, que RFI a contactée, n’a pas souhaité se prononcer mais elle a confié qu’Imouraren n’est encore qu’un projet et qu’avec ce genre de grève, il sera difficile de tenir le délai de 2014 pour la production des premiers kg d’uranate à Imouraren.
Source: RFI