L’attaque a été menée à l’intérieur de la prison civile de Niamey. C'est en tous cas la version donnée par les autorités. Plusieurs détenus de la secte islamique Boko Haram du Nigeria voisin ont tenté de se révolter. En planifiant leur action, ils se sont procurés un pistolet automatique, certainement avec des complicités. Avec ce pistolet, ils ont tué à bout portant les deux premières sentinelles de la garde nationale.
La réaction rapide du régisseur en chef et de ses hommes a permis d’arrêter vivants les trois terroristes de Boko Haram, qui sont actuellement entre les mains de la brigade antiterroriste de Niamey.
Comment des éléments de Boko Haram, emprisonnés depuis quelque temps à Niamey, se sont-ils procuré une arme à feu et des munitions ? La question, que beaucoup se posent à Niamey, est aussi celle qui occupe les enquêteurs.
« Toutes les pistes » sont actuellement envisagées
En fin de journée, ce samedi, le calme est revenu aux alentours de la prison civile de Niamey. À tous les coins de rue de Niamey, cette seconde attaque terroriste, après celle d’Arlit et d’Agadez le 23 mai dernier, est sur toutes les lèvres.
Le ministre de l’Intérieur et celui de la Justice se sont rendus à la prison civile de Niamey. Le procureur de la République, Moussa Waziri, a déjà fait un premier bilan, et une enquête a été ouverte.
Il a expliqué que l’attaque avait été menée « entre 15 h et 15 h 30 » (soit entre 14 h et 14 h 30 TU). « Trois malfaiteurs, qui ont déjà été inculpés d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, écroués à la prison civile de Niamey, ont tenté une évasion massive », a rapporté le procureur de la République de Niamey.
« Ils ont agressé les gardes. Les gardes ont riposté. De cette situation, le bilan primaire fait état de deux gardes qui ont été tués. Nous dénombrons également trois blessés. Mais grâce à la maîtrise de ces gardes, les trois assaillants ont été maîtrisés », a-t-il affirmé. Précisant que « l’enquête ouverte a été confiée au service central de lutte contre le terrorisme », Moussa Waziri a également insisté sur le fait que « toutes les pistes » sont actuellement envisagées.
La réaction rapide du régisseur en chef et de ses hommes a permis d’arrêter vivants les trois terroristes de Boko Haram, qui sont actuellement entre les mains de la brigade antiterroriste de Niamey.
Comment des éléments de Boko Haram, emprisonnés depuis quelque temps à Niamey, se sont-ils procuré une arme à feu et des munitions ? La question, que beaucoup se posent à Niamey, est aussi celle qui occupe les enquêteurs.
« Toutes les pistes » sont actuellement envisagées
En fin de journée, ce samedi, le calme est revenu aux alentours de la prison civile de Niamey. À tous les coins de rue de Niamey, cette seconde attaque terroriste, après celle d’Arlit et d’Agadez le 23 mai dernier, est sur toutes les lèvres.
Le ministre de l’Intérieur et celui de la Justice se sont rendus à la prison civile de Niamey. Le procureur de la République, Moussa Waziri, a déjà fait un premier bilan, et une enquête a été ouverte.
Il a expliqué que l’attaque avait été menée « entre 15 h et 15 h 30 » (soit entre 14 h et 14 h 30 TU). « Trois malfaiteurs, qui ont déjà été inculpés d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, écroués à la prison civile de Niamey, ont tenté une évasion massive », a rapporté le procureur de la République de Niamey.
« Ils ont agressé les gardes. Les gardes ont riposté. De cette situation, le bilan primaire fait état de deux gardes qui ont été tués. Nous dénombrons également trois blessés. Mais grâce à la maîtrise de ces gardes, les trois assaillants ont été maîtrisés », a-t-il affirmé. Précisant que « l’enquête ouverte a été confiée au service central de lutte contre le terrorisme », Moussa Waziri a également insisté sur le fait que « toutes les pistes » sont actuellement envisagées.
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